Numéro 68

Joachim Keil

par Nina Pestke

Darling Berlin, ce n’est pas juste une déclaration d’amour à Berlin. C’est aussi une ode aux jeunes cinéastes allemands et à leur cinéma indépendant, unique en son genre : farfelu, tragi-comique, authentique et surtout touchant. Berlin Poche est allé à la rencontre du fondateur de Darling Berlin, Joachim Keil, qui nous a parlé de son « cher bébé ».

Du Marzipan

par Camille Sigg, Sabine Bunk

Enveloppé d'effluves sucrées, Berlin Poche a goûté à une confiserie qui concurrence le chocolat. Mesdames et Messieurs, nous vous présentons... le massepain ! Cette friandise hautement calorique n'est pas seulement la grande star des Noëls allemands, elle est aussi appréciée tout au long de l’année, de préférence accompagnée d'un thé chaud ou d'un bon verre de vin rouge.

Marchés de Noël 2014

par Camille Sigg

Une expérience du vide

par Hélène Coineau

L’aéroport Berlin Brandenburg Willy Brandt tant attendu se laisse toujours désirer mais il se visite ! On a testé pour vous la visite sur les pistes d’atterrissage et dans le gigantesque terminal, flambant neuf mais inactif.

Silvia Kadolsky

par Sarah Ollivier

La Fashion Week de Berlin approche. Pour l'occasion, Silvia Kadolsky, fondatrice de l'école ESMOD en Allemagne, a reçu Berlin Poche pour évoquer la place de la mode à Berlin et les nouveaux enjeux, notamment écologiques, auxquels l'industrie de la mode doit actuellement faire face.

Des bédés pour éviter le pire

par Nathalie Frank

Idée cadeaux de Noël : l'économie et l'écologie décryptées par des bandes dessinées ludiques et pleines de bon sens…

Svetlana Petrova

par Hélène Coineau

Svetlana Petrova est une artiste et une poète multifacette travaillant dans les domaines de la mode, du théâtre ou de l’animation vidéo. Son chat Zarathoustra, « le meilleur chat du monde », fier de ses dix kilos, lui a inspiré cette série de réinterprétations de classiques de l’histoire de l’art et prend la pose avec désinvolture : Léonard de Vinci, Manet, Klimt, Botticelli… Commencé en 2011, le projet FatCatArt est rapidement devenu un gigantesque buzz, ce qui n’est pas pour déplaire à sa créatrice très attentive aux nouveaux médias et aux phénomènes de communication. L’historienne française Agathe Lichtensztejn a décrit FatCatArt comme un « ready-mème », contraction du ready-made de Duchamp et des mèmes d’internet. Un livre est d’ailleurs en préparation et sortira en juin 2015 chez Penguin Random House pour rendre hommage à ce gros matou attachant.

Nattes berlinoises

par Camille Sigg

La première de Wir Zöpfe est programmée au 13 décembre au Maxim Gorki Theater. Cette comédie a pour décor la période précédant Noël, où les humeurs s’échauffent et les tensions interculturelles s’exacerbent. Telles des tresses (d’où le titre de la pièce), les destins de personnages aux racines diverses s’entremêlent. L’auteure, Marianna Salzmann, Berlinoise de coeur, Russe et juive d’origine, en connaît un rayon en la matière. Berlin Poche l’a rencontrée pour en savoir davantage.

Operettenfestival

par Grégory d’Hoop

L’opéra est un art élitiste, et l’opérette un divertissement ringard. La Komische Oper, quant à elle, est prête à tout pour nous prouver le contraire. En janvier, l’Operettenfestival redonne vie à la fureur des années 30 berlinoises, mais aussi aux grands classiques du genre. Laissez vos clichés à la maison, abandonnez-vous aux charmes musclés de cinq productions déjantées !

Tanztage Berlin 2015

par Laura Strack

Tout a commencé avec un stage au Hebbel am Ufer. S’en sont suivies neuf années d’assistance à la direction artistique. Autant dire que l'expérience de dramaturge et d’organisatrice prédestinaient Anna Mülter à concevoir un festival dédié à la jeune génération. Cet été, elle a été nommée directrice des Tanztage 2015.

CTM 2015

par Bettina Forderer

Depuis 15 ans, le CTM Festival propose une programmation pointue qui hybride musique électronique expérimentale et art contemporain (cf. p.23) dans quelques uns des lieux les plus excitants de la capitale (HAU , Berghain, Stattbad). Rencontre avec l'un de ses curateurs, Jan Rohlf.