Le cinéma, ce vieux rêve qui bouge

Le sens de l’humour de de Marilyne Canto

par Donald James

Le sens de l'humour de Marilyne Canto s'inscrit comme une suite directe de son court métrage Fais de beaux rêves (2005), qui, dans un noir et blanc sans aucune concession à la palette des gris, peignait la déprime d’une femme après la disparition de son mari et père de son enfant. Dans ce film-deuil, Marilyne Canto mettait en scène un personnage en prise avec ses gouffres. Le premier long métrage de l’actrice- réalisatrice reprend l’histoire là où elle s’arrêtait et gravite entièrement autour d’un amour naissant. Il ne fait pas du deuil et de l’absence un abîme où tout bascule et tout finit, mais plutôt une ligne blanche à partir de laquelle il est possible de recommencer à sourire et à vivre.

Laure Prouvost

Le cinéma, ce vieux rêve qui bouge

par Jacques Kermabon

Hybridation des genres, frottements avec la vidéo et les autres arts, champ du documentaire renouvelé par des plasticiens, résurgence du cinéma en relief, expériences de projections interactives… Dans les bouleversements que vit le cinéma à l'heure du numérique et de la multiplication des supports de diffusion, le court métrage se retrouve parfois à la marge, mais souvent aux avant-postes. C'est aussi au sein de la forme brève que le cinéma d'animation et l'expérimental donnent le meilleur d'eux-mêmes. Nulle part ailleurs ne sont perceptibles avec autant de diversité les mutations du cinéma. Aperçus.

L’esprit d’escalier 8

Dominik Barbier et l’apocalypse de l’art vidéo