Issue 4

par Devrim Bayar

« Quand une œuvre peut-elle être considérée comme finie ?... Une fois vue ?... Une fois aimée ?... Lorsqu’elle est accrochée parmi d’autres ?... »

par Clément Dirié

Créer un nouveau numéro dans une rue du Marais à Paris et attendre que le facteur y dépose le courrier que l’on s’envoie. Dessiner du building à main levée et faire le pari que c’est constructible. Essayer de mettre le sol au plafond et attendre que personne ne s’en aperçoive. Construire une maquette à sens unique et espérer que seul l’aveugle s’y retrouve. Apposer des gommettes sur un plan de bâtiment et guetter l’instant de la reconnaissance. Pervertir les ordres architecturaux pour créer un espace si saturé de signes qu’il en devient non reconnaissable et anachronique.

par David de Tscharner

Les charniers des guerres digitales se creusaient en direct sous nos yeux, les effusions de ketchup nourrissaient mon imaginaire, maman faisait des réserves de nourriture parce qu’un moustachu bedonnant s’agitait à des milliers de kilomètres pour une histoire de pétrole. La masse semblait aimer la violence ou du moins s’en soucier et elle le lui rendait bien.