Cécile Manz

Le souci du quotidien de Jun Yasumoto

par Bénédicte Duhalde · visuels: Marie Clavier

Moitié français, moitié japonais, enfant de l’Ensci, Jun Yasumoto se préoccupe de la confrontation des objets à la réalité de la vie quotidienne. “C’est à mon sens l’épreuve la plus difficile à surmonter pour les objets. Un détail proéminent, un manque de fonctionnalité, un effet de séduction émoussé et le divorce avec l’objet est entamé de manière irrémédiable (…). Etre satisfait d’un objet est la meilleure garantie pour celui-ci d’être utilisé et apprécié longtemps”.

Faire bien ensemble par Verygood et Proper

par Bénédicte Duhalde

Very Good & Proper a été lancé en 2008 par Patrick Clayton-Malone, propriétaire du restaurant Canteen de Spitalfields à Londres, et deux designers, Ed Carpenter et André Klauser. Ces deux-là se sont rencontrés en 2000 au Royal College of Art et à peine diplômés se sont immédiatement mis en “individual practice” avec comme principaux clients Thorsten van Elten (la “Pigeon Light” de Ed Carpenter a connu sa petite notoriété), Authentics, Established & Sons, Meta, Muji, Marks & Spencer… et Very Good & Proper à qui ils se sont associés avec pour objectif : une production de qualité, simple et juste.

Culture café

par Chantal Hamaide

Le jury de la quatrième édition du concours Malongo a élu le projet d’Elodie Cardinaux, félicitée dans le cadre du nouvel espace de dégustation à Paris signé par Corentin Nicolas de l’agence CBa’.

L’Aquitaine à grands pas

par Bénédicte Duhalde · visuels: Marie Clavier

L’EBABX et le Politecnico de Milan ont organisé cet été à Bordeaux un workshop sur le thème de la chaussure, confrontant vingt-sept étudiants et onze entreprises d’Aquitaine.

Designer, fast food et fabricant

par Bénédicte Duhalde

La France est le terrain d’innovation pour le géant McDonald’s. Le designer Patrick Norguet et la marque italienne Alias remportent le marché de l’équipement outdoor. Premier clap à Bordeaux-Le Lac.

Variations sur le marbre

par Chantal Hamaide

La sixième édition du Best Communication Award a récompensé cinq architectes internationaux pour l’aménagement de stands dans le cadre du salon Marmomacc à Vérone.

Cecilie Manz, rare et intemporelle

par Yann Siliec

Entre une vision claire des formes et une perception acérée de la fonctionnalité, le design de Cecilie Manz part à la base de “riens” pour se muer en “tout”. Un tout, un paysage d’objets, qui comme s’ils étaient peints, s’affranchissent du temps qui passe et réveillent la quintessence du minimalisme danois.

Biennale d’architecture de Venise, terrain d’entente

par Liliana Albertazzi · visuels: Francesco Galli

Pour la 13ème Biennale d’architecture de Venise, son commissaire David Chipperfield réussit l’illustration d’un sujet ouvert, “Common Ground”, qui vise autant le rôle de l’architecture et de l’urbanisme que les partis pris personnels des architectes. L’audace du questionnement mis en place par certains pavillons notamment celui de Toyo Ito pour le pavillon japonais récompensé par le Lion d’or, honore le rôle de réflexion que joue la Biennale.

Olivier Saillard, cousu mot

par Yann Siliec · visuels: Sarah Mineraud

Il possède l’art de transmettre, de souligner et réveiller. Qu’il soit commissaire d’exposition, historien de la mode, scénographe ou directeur du Musée Galliera, Olivier Saillard aime savoir-dire et faire, plutôt que savoir-faire. Exotique du verbe, poète aux multiples fonctions, il évoque pour Intramuros l’étendue de ses territoires.

La mutation des espaces de consommation et de transit

par Liliana Albertazzi · visuels: Thibault Voisin, Fonds Samaritaine, Sanaa, OMA, Takuji Shimmura

En 2012 et 2013 à Paris, les Galeries Lafayette et le Bon Marché célèbrent respectivement les 100 ans de sa coupole et 160 ans d’existence. Au même moment, la Samaritaine se transforme dans un projet mixte. Grands magasins, zones aéroportuaires dessinent de nouvelles typologies urbaines. Architectes et designers participent au mariage de la consommation et du loisir.

Nouveau venu à Clerckenwell

par Bénédicte Duhalde · visuels: Andy Stagg

C’est dans la rue très trendy de la capitale londonnienne, Clerckenwell Street, que se signent les commandes des chantiers du futur. Après Milan et Stockholm, la marque italienne Arper se devait d’y être présente.

Design week, un modèle économique

par Bénédicte Duhalde, Chantal Hamaide

En septembre à Paris et à Londres, les salons se sont confrontés à un contexte économique difficile. Les formules Paris Design Week et London Design Festival mises en place “off salon” génèrent une activité participative de collectifs et de showrooms associés. Dans les présentations en ville, les lieux institutionnels s’investissent aussi dans la dynamique design, entrainant une adhésion inconditionnelle du public.

Jim Baste, pôle position

par Yann Siliec · visuels: Richard Dumas

À l’heure où l’industrie automobile se remet en question, où son langage formel s’adapte aux paysages urbains et à l’écologie, Jim Baste, Senior Exterieur Designer d’Audi revient sur le passé et le futur du mythique constructeur. Quand la force tranquille avance sur la route, au compteur de l’innovation.

Hello TM H5, les dessous de l’icône

par Annik Hémery · visuels: Maxime Dufour

Le collectif de graphistes H5 a fomenté dans l’exposition “HelloTM H5”, un simulacre en grandeur nature d’une multinationale à l’ère 2.0. Un coup de bluff qui fait du bien et remet la tête à l’endroit.

Les échos optimistes

par Annik Hémery

Quand le graphisme et la musique dansaient ensemble. Pour la première fois, la French Touch entre au musée des Arts Décoratifs de Paris.

Carlo Scarpa, l’infini des possibles

par Liliana Albertazzi · visuels: Ettore Bellini

À l’occasion de la Biennale d’architecture de Venise à laquelle Carlo Scarpa a collaboré pendant une trentaine d’années, la fondation Giorgio Cini sur l’île de San Giorgio Maggiore, lui rend hommage à travers une exposition des objets en verre créés pour Venini entre 1932 et 1947. Le Musée des Arts décoratifs de Bordeaux célèbre au même moment, une confrontation fructueuse entre le père et le fils, Tobia Scarpa, qui signe ici la scénographie.