L’astronomie iranienne d’hier et d’aujourd’hui

Histoire de l’astronomie durant la période sassanide et les premiers siècles de l’islam

par Hoda Sadough

Les connaissances les plus anciennes sur l’astronomie mathématique de l’empire perse se sont développées en Mésopotamie. Sous les Achéménides les théories planétaires, lunaires et solaires babyloniennes furent étudiées et peu à peu assimilées par les Perses.

L’observatoire de Marâgheh et son Ecole

par Afsâneh Pourmazâheri, Farzâneh Pourmazâheri

Les comètes, les astres, les planètes, le soleil, l’univers, le mouvement de la terre, le jour et la nuit, le changement des saisons... sont autant de notions aujourd’hui familières à l’homme du XXIe siècle.

L’observatoire d’Ulûgh Beg à Samarkand

par Mireille Ferreira

Parmi les collines proches des ruines de l’antique cité d’Afrâsiab, se dressent les vestiges d’un étonnant observatoire astronomique du XVe siècle. Œuvre du roi-astronome de génie, Ulûgh Beg (1394-1449), petit-fils de Timour Lang (Tamerlan), son emplacement fut découvert en 1908 par l’archéologue russe Vladimir Viatkine.

Nassireddin Tûsi

par Babak Ershadi

Mohammad Ibn Hassan Djahroudi Tûsi, surnommé Khâdjeh Nassireddin Tûsi, naquit en l’an 1200 à Tûs. Il se passionnait pour les sciences, et devint très jeune le plus grand mathématicien, astronome et philosophe de son temps.

Mohammad Heydari-Malâyeri ; héritier des astronomes persans

par Mireille Ferreira

Mohammad Heydari-Malâyeri, né à Malâyer dans les montagnes du Zagros en 1947, est astronome à l’Observatoire de Paris depuis 1980. C’est le spécialiste mondial de certaines « nébulosités bizarres », les étoiles massives, de jeunes mastodontes vieux de seulement quelques millions d’années, gros de 20 à 100 masses solaires.

La situation actuelle de l’astronomie en Iran

par Samira Fakhâriyân

Lorsque Nassireddin Tusi construisit l’observatoire de Marâgheh, le plus grand observatoire de la région dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, il pensait, avec raison, que l’astronomie iranienne deviendrait alors le leader mondial de cette science.

Entretien avec le Professeur Yousef Sobouti

par Khadidjeh Nâderi Beni, Mahnâz Rezaï

Nous vivons sur la Terre, petite planète du grand système solaire, lequel fait partie de l’ensemble beaucoup plus vaste qu’est une galaxie, la Voie Lactée. Ceci alors qu’il existe des millions de galaxies dont certaines sont remarquablement plus vastes que la Voie Lactée. Cet entretien avec le professeur Sobouti pourrait nous révéler certains aspects de ce monde.

L’observatoire national d’Iran

par Samira Fakhâriyân

Il y a sept cents ans, un grand observatoire était construit à Marâgheh ; un observatoire sans pareil à cette époque, avec des astronomes tels que Nassireddin Tûsi, l’un des pionniers de l’astronomie de son époque.

Ramba Zamba,...rien que de l’amour…

par Hassan Tâheri · visuels: Hassan Tâheri

Pour décrire toute la bonté que j’ai vue ici, l’unique expression qui me vient à l’esprit est « rien que de l’amour ». J’ai vu des hommes bons qui tentent avec tendresse d’écarter le voile de la solitude, de la souffrance, du sentiment de différence et du chagrin de ces innocents dont nous nous éloignons souvent avec indifférence.

Rouzbeh Zarrinkoub, lauréat du prix Sa’y-e Mashkour

par Djamileh Zia

Le prix Sa’y-e Mashkour a été décerné pour la première fois cette année en hommage à Monsieur Mohammad-Djavâd Mashkour, spécialiste de l’Histoire et de la civilisation de l’Iran.

Giorgio de Chirico (1888-1978) : la fabrique des rêves

par Jean-Pierre Brigaudiot

L’exposition est immense sans être exhaustive ; il s’agit d’une orientation muséale consistant à montrer un maximum d’œuvres, quitte à lasser le visiteur, ceci au détriment du rôle pédagogique incombant au musée.

Mersâd-ol-Ebâd de Najm el-Din Râzi

par Arefeh Hedjazi

Mersâd-ol-Ebâd de Najm el-Din Râzi qui rendit le nom de son auteur éternel, est l’un des textes les plus importants de la littérature persane, en particulier de la littérature soufie.