Terre de légende : le Kurdistan iranien

Présentation générale du Kurdistan

par Arefeh Hedjazi

Le Kurdistan est l’une des provinces vertes de l’Iran couvrant une superficie de 28 203 km² dans l’ouest de l’Iran, près de la frontière est de l’Irak. Cette province qui est située sur les pentes et les plaines du moyen Zagros, a pour voisins l’Azerbaïdjan de l’Ouest et le Zanjân au nord, le Hamedân et le Zanjân à l’est, le Kermânshâh au sud et Irak à l’ouest.

Les mosquées de Sanandadj

par Mahnâz Rezaï

En nous référant aux livres anciens comme Hadighat al-Nasseri et Tohfat al-Nasseri nous pouvons lire : "Dans une mosquée à Negl, un des villages de la région du Kurdistan, se trouve un très grand manuscrit du Coran écrit en style coufique". Negl est un village situé à 65 km de l’ouest de Sanandadj et se trouvant à proximité de la route de Sanandadj-Marivân.

Les beaux paysages du Kurdistan

par Djamileh Zia

La province du Kurdistan d’Iran s’étend sur plus de 28 000 km². Elle est limitée au nord par les provinces d’Azerbaïdjan de l’ouest et de Zandjân, à l’est par la province de Hamadân et une autre partie de la province de Zandjân, au sud par la province de Kermânshah, et à l’ouest par la frontière Iran-Irak. Les montagnes, les forêts, les lacs, les chutes d’eau et les villages rustiques embellissent cette région qui accueille chaque année de nombreux amateurs d’écotourisme. Des zones protégées y ont été délimitées pour pallier à la détérioration de l’environnement.

Regard sur l’artisanat et les traditions kurdes

par Monireh Borhani

De par ses nombreux attraits et richesses culturels, historiques et naturels, le Kurdistan est l’une des provinces les plus exceptionnelles de l’Iran. Le mot Kurdistan (en persan : Kurdistan) est une combinaison de « kurde » (kord) et du suffixe -stân signifiant "lieu", c’est-à-dire le lieu ou le pays des Kurdes.

Heurs et malheurs de l’Histoire kurde

par Afsâneh Pourmazâheri

Avant le 16ème siècle, le Kurdistan tel qu’il est connu et reconnu aujourd’hui, avec son découpage en quatre parties, était une des régions de l’Iran. Il fut abandonné par les rois safavides à l’empire Ottoman en 1514, lors de la bataille de Tchâldorân, avant d’être partagé entre l’Iran, la Syrie, la Turquie et l’Iran à la fin de la Première Guerre Mondiale.

Le kurde, langue du peuple des montagnes

par Mireille Ferreira

L’origine des Kurdes est aussi ancienne, voire davantage, que celle des autres populations du Proche et du Moyen-Orient. Leur nombre avoisinerait les 30 millions, en absence, toutefois, de données officielles (certains observateurs parlent de 40 millions). Connaître leur culture, qui est donc loin d’être marginale, présente un intérêt certain sur le plan des sciences humaines. La langue étant un outil fondamental de la culture d’un peuple, il semble opportun d’aborder cette recherche par cet élément le plus visible de leur identité.

Abbâs Haghighi, poète kurde contemporain

par Atefeh Ghafouri

Abbâs Haghighi, fils d’Ali Pacha, naquit en 1902 dans le village de Mardjânâbâd, près de la ville de Mahâbâd. Son père était un Khân et chef de la famille des Dehbokrie. Sa mère connaissait beaucoup de poèmes car leur maison était toujours un lieu de réunion d’intellectuels et de poètes. L’enfance de Haghighi fut mouvementée. En raison de conflits tribaux, sa famille émigra alors qu’il était encore enfant à Saghez.

Jean Chardin et l’imagologie de l’Iran

par Majid Yousefi Behzâdi

Cette présente étude aborde l’imagologie de l’Iran à travers le regard de Jean Chardin, grand voyageur français du XVIIe siècle. L’itinéraire de Chardin évoque en grande partie les traits fascinants des lieux visités où l’exotisme enchanté devient le canevas de toute production novatrice.

Les contes africains : une école vivante de la transmission de la tradition

par Odile Puren

Les contes africains constituent une littérature orale servant à transmettre les valeurs de la société dans laquelle ils sont contés.

Alliance du savoir et de la littérature dans Ponce Pilate de Roger Caillois

par Shahnâz Salâmi

Après des études de lettres, Roger Caillois se tourna vers la sociologie, les mythes et les croyances. Il ne cessa cependant de s’intéresser aux Lettres : il fit partie du groupe surréaliste de 1932 à 1935 et rédigea plusieurs essais sur les genres littéraires.

Les lieux de pèlerinage de Téhéran et de ses environs

par Djamileh Zia

La Fondation d’iranologie a publié récemment un livre sur 118 lieux de pèlerinage situés à Téhéran et ses environs. Ces lieux très anciens - l’un d’eux date même de l’époque sassanide - ne sont pas laissés à l’abandon ; ils sont régulièrement visités par des pèlerins, et les constructions sont entretenues grâce à des donations publiques et privées. Chacun peut trouver un lieu de pèlerinage à son goût : très luxueux ou très simple, incrusté dans le tissu de la ville de Téhéran ou isolé dans une montagne.