Numéro 131

Mafia, dockers et syndicats

par Claude Mesplède

Si vous ne connaissez pas encore Valerio Evangelisti, la parution de son dernier opus « Nous ne sommes rien soyons tout ! » (Rivages/Thriller) est une bonne occasion pour combler cette lacune car, oui, vraiment, voilà encore un romancier italien de tout premier plan. L’école italienne reste sans doute en Europe l’une des plus originales, des plus actives et chacun de ses membres s’efforce toujours de ne pas emprunter des sentiers battus. Né en 1952 à Bologne, diplômé en histoire et en sciences politiques, Valerio Evangelisti travaille d’abord comme fonctionnaire du cadastre, puis enseigne à l’Université de Ferrare.

Une bonne tranche de 10/18

par Michel Amelin

Ainsi donc « Les Grands Détectives » de 10/18 fêtent leurs 25 ans cette année ! C’est en effet en 1983 que l’avocat Jean-Claude Zylberstein lança la collection avec le fameux Juge Ti de Robert Van Gulik dans «Meurtre à Canton ». Depuis, près de 80 auteurs sont passés sous les riches couvertures de cette collection petit format, l’une des seules désormais (après la quasi fin du Masque jaune et celle de la Série Noire) a publier des inédits en poche. 10/18 doit sa notoriété en grande partie à son look.

La page de Jean-Marc Laherrère

par Jean-Marc Laherrère

Deux excellents romans nous viennent d’Italie en ce début d’année 2008. Deux romans aussi différents que l’on peut l’être dans le style, le choix narratif, l’époque, les personnages et les thèmes traités. Et pourtant deux romans qui, l’un comme l’autre, font souffler un vent de rébellion contre les injustices de plus en plus flagrantes de notre époque. - Le premier est l’oeuvre d’un auteur bien connu des amateurs de SF : Valerio Evangelisti. Nous ne sommes rien soyons tout ! (Noi saremo tutto, 2004, Rivages Thriller - 2008) a pour personnage central Eddie Florio, petite frappe sans morale. - juge (Al moi giudice, 2004, Série Noire,2008) est un roman épistolaire d’Alessandro Perissinotto. Il y a trois ans Angel-o était au sommet de sa carrière : propriétaire de la société la plus en vue dans le domaine de la protection informatique, il vivait une vie de rêve.

“Stark” d’Edward Bunker

par Christophe Dupuis

"De tous les mecs qu'on peut un jour croiser sur sa route, Ernie Stark n'était pas, et de loin, le plus gentil. Demandez donc à ses amis. S'il en avait. Petit trand sans envergure, il ne rêvait que d'une chose : que son prochain coup soit le bon.

“Nus” de JB Pouy

par Christophe Dupuis

L'Edena est un "camping deux étoiles agréé par la Fédération française de Naturisme et le groupe apoiliste Nude for Health". "Zo" est un collectif libertaire. Tous les ans, les responsables des différents groupes se retrouvent dans une sorte d'université d'été.

“Le kid de l’Oklahoma” d’Elmore Leonard

par Claude Dupuis

"Si votre fils braquait des banques, enfreignait la loi en vendant de l'alcool et tirait sur tout un chacun avec la ferme intention d'abattre ses cibles, est-ce que vous le protégeriez ? est-ce que vous le cacheriez ?

“Entrée du diable à Barbesville” de Marc Villard

par Alfred Eibel

Marc Villard quitte son pré carré (Clichy, Barbès) pour d’autres cieux, nouveaux pays. La compatité de ses nouvelles fait songer à un montage cinématographique court, une série d’instantanées de la mémoire.

“Tonton Clarinette” de Nick Stone

par Jean-Paul Guéry

A sa sortie de prison (pour le meurtre des trois assassins d‘une petite fille), Max Mingus, détective privé dur-à-cuire de Miami, est engagé par les Carver, une richissime famille haïtienne qui lui offre dix millions de dollars pour retrouver le petit Charlie, 3 ans, kidnappé près de Port-au Prince.

“L’obsédé” de John Fowles

par Jean-Paul Guéry

Orphelin élevé par sa tante, Frederick est un jeune homme d’une timidité maladive et complètement renfermé. Il collectionne les papillons et aime à la folie, mais en secret, la jolie Miranda qui habite en face de son bureau à la mairie.

“Cours ma jolie” de Lisa Unger

par Gérard Bourgerie

Riddley Jones est une pigiste de 32 ans de New York qui mène une existence tranquille et heureuse. Un matin d’automne elle sauve de la mort un gosse qui s’était avancé imprudemment au milieu de la chaussée. Son exploit est largement commenté dans les journaux.