Fantastic Mr Fox

Anvil (Anvil ! The Story of Anvil) de Sacha Gervasi

par Pierre-Simon Gutman

Vrai documentaire sur un groupe de métal canadien n’ayant jamais rencontré le succès, mais n’ayant jamais non plus abandonné, Anvil dépasse l’anecdotique et le ridicule pour devenir un éloge touchant de la force de l’amitié et des rêves.

Brothers (Brothers) de Jim Sheridan

Deux frères, une femme, un traumatisme. Jim Sheridan introduit beaucoup d’amour dans ce remake d’un mélo danois de Susanne Bier. Cela pouvait donner une version intéressante de ce trouble jeu de miroir. Hélas, l’Irlandais se montre bien trop sage.

La Corne d’abondance (El Cuerno de la abundancia) de Juan Carlos Tabio

par Rocco Labbé

La Corne d’abondance est une comédie cubaine qui, comme ses personnages, fait ce qu’elle peut avec les moyens du bord. Et le résultat est là, malgré tout : sympathique et rafraichissant dans sa manière de traiter le dénuement des habitants de Cuba.

Disgrace (Disgrace) de Steve Jacobs

par Leïla Gharbi

Film fort, dérangeant et pessimiste, Disgrace pose la question de la reconstruction et du vivre ensemble après qu’une population spoliée de ses droits fondamentaux retrouve sa place légitime. Une mise en scène brillante et des acteurs inspirés.

Lebanon (Lebanon) de Samuel Maoz

Lors de la première guerre du Liban, des jeunes militaires israéliens inexpérimentés sont enfermés dans un tank et doivent “nettoyer” une petite ville. Une représentation sans fard - et parfois un peu trop démonstrative - de l’horreur de la guerre.

Planète 51 (Planet 51) de Javier Abad et Jorge Blanco

par Marine Quinchon

Quand un humain atterrit sur la Planète 51, c’est la panique en ville ! Hommage ludique aux films de science-fiction, ce dessin animé anglo-espagnol, drôle et plutôt intelligent, n’a rien à envier aux productions d’outre-Atlantique.

Protéger et servir de Éric Lavaine

par Anne Berjon

Les deux flics les plus stupides de Paris enquêtent sur une série d’attentats terroristes. Après Incognito, Éric Lavaine signe une comédie qui assume sa lourdeur et son mauvais goût (tout en restant grand public !), pour le pire et pour le meilleur...

Sherlock Holmes (Sherlock Holmes) de Guy Ritchie

par Michael Ghennam

S’il n’a rien perdu de son pouvoir de déduction, le Sherlock Holmes nouveau est débraillé, adepte du combat de rue et confronté, une fois n’est pas coutume, à des forces occultes. Un blockbuster bien rôdé, mais singulièrement dénué de personnalité.

Les Travailleu(r)ses du sexe de Jean-Michel Carré

par Pierre-Simon Gutman

Dans ce nouveau documentaire, J-M. Carré va à la rencontre de tous ceux dont la profession s’exerce dans le domaine de la sexualité. Derrière le cliché, on découvre des travailleurs, ayant une vraie fonction sociale. Intéressant mais formellement trop sage.

Une exécution ordinaire de Marc Dugain

par Christian Berger

À travers les destinées d’une jeune doctoresse et d’un scientifique pris dans les rets d’un Staline délabré et en fin de règne, une étonnante reconstitution de la terreur stalinienne, glaciale, étouffante, constamment juste, remarquablement mise en images et interprétée.

L’Autre Dumas de Safy Nebbou

Le débonnaire Dumas/Depardieu face au torturé Maquet/Poelvoorde. Safy Nebbou tente de redonner ses lettres de noblesse au nègre du célèbre écrivain. Mais il passe à côté de son sujet, ténu mais fascinant : un rapport ambigu de mutuelle domination.

C’est ici que je vis de Marc Recha

par Marine Quinchon

Un adolescent catalan, passionné par les oiseaux, découvre le plaisir du jeu en compagnie de son oncle. La mise en scène convainc par son réalisme quasi documentaire. Il est presque dommage d’avoir voulu y greffer un scénario bien trop conventionnel.

12 (12) de Nikita Mikhalkov

par Patrick Flouriot

Des jurés doivent se prononcer à l’unanimité sur la culpabilité d’un jeune Tchétchène, qui aurait tué son père adoptif. L’un des douze vote l’innocence pour obliger les autres à débattre. Un certain savoir-faire au service d’un propos bassement cynique.

La Horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher

par Pierre-Simon Gutman

Flics et malfrats enfermés dans un HLM cerné par des zombies : voilà un vrai sujet de série B, et celui du premier film d’un ancien de Mad Movies. La Horde réussit parfois à convaincre, mais reste handicapé par une direction d’acteurs un peu hasardeuse.

I Love You Phillip Morris de Glenn Ficarra et John Requa

par Marguerite Debiesse

Inspirée par des personnages réels, cette comédie qui tricote folles arnaques et fol amour d’un couple gay n’est pas, comme son titre-blague le suggère, réservée aux fumeurs. Plaisante, elle hésite néanmoins par trop entre les deux registres de l’action et des sentiments.

Lovely Bones (The Lovely Bones) de Peter Jackson

par Michael Ghennam

Une adolescente assassinée observe à la fois sa famille, qui se débat avec son deuil, et son meurtrier impuni. Peter Jackson échoue à retranscrire l’émotion du roman d’A. Sebold. Mais, bien qu’un peu inachevé et frustrant, le film reste plutôt prenant.

Percy Jackson Le Voleur de foudre de Chris Columbus

par Michael Ghennam

Un adolescent ordinaire, accusé du vol d’une arme antique, découvre qu’il est le fils de Poséidon. Ça vous rappelle quelque chose ? Chris Columbus signe un divertissement familial, policé et peu original, mais suffisamment soigné pour plaire.

Le Temps des grâces de Dominique Marchais

par Marine Quinchon

Pour son premier long-métrage, Dominique Marchais interroge le passé et l'avenir de l'agriculture française. Pratique, économique, scientifique et culturel, le récit nous promène dans une discussion riche et passionnante.

Ander (Ander) de Roberto Castón

par Leïla Gharbi

Chronique d'un amour apparemment impossible, ce film est centré sur un homme plus très jeune. L'arrivée dans la maison familiale d'un immigré péruvien va bouleverser l'ordre des choses et pousser Ander à vivre avant tout pour lui-même. Prometteur.

Fantastic Mr. Fox (Fantastic Mr. Fox) de Wes Anderson

par Marguerite Debiesse

Animation à l’ancienne, scénario à rebondissements, marionnettes anthropomorphiques, lecture à plusieurs niveaux et humour : cette adaptation de Roald Dahl par un Wes Anderson sur un nouveau terrain de jeu emballera tous ceux qu’elle ne déconcertera pas trop !

From Paris With Love de Pierre Morel

par Pierre-Simon Gutman

Retour du duo Morel/Besson. Après le très lucratif Taken, ils livrent un nouveau récit d’action survitaminé, à base de terrorisme et de héros débraillés, pour un film qui n’est que prévisible et laborieux, enchaînant les scènes d’action sans aucune cohérence.

Hors de contrôle (Edge of Darkness) de Martin Campbell

par Michael Ghennam

En solitaire, un vétéran de la police de Boston mène son enquête sur le meurtre de sa fille unique, abattue sous ses yeux. Hors de contrôle marque le retour de Mel Gibson devant la caméra, dans un thriller très noir, sobre et d’un classicisme assumé.

Ilusiones ópticas (Ilusiones ópticas) de Cristián Jiménez

par Marine Quinchon

Dans une ville du sud du Chili, des personnages se croisent et tissent des liens plus ou moins forts. Malgré une mise en scène séduisante et les efforts des comédiens, le récit manque de légèreté et d’originalité. Un film choral qui peine à captiver.

La Pivellina (La Pivellina) de Rainer Frimmel et Tizza Covi

Bien qu’inadmissible, l’abandon d’enfants reste d’actualité : tourné dans un style à la limite du documentaire, La Pivellina évoque avec douceur cette réalité difficile. Une oeuvre étonnante, à la fois sèche et profondément tendre.

La Régate de Bernard Bellefroid

par Leïla Gharbi

La Régate met en scène une complexe relation père/fils pour évoquer un sujet sensible, douloureux pour le réalisateur : la violence domestique. Un premier film maladroit, dont les intentions trop marquées freinent notre adhésion à l’histoire.

Tatarak (Tatarak) de Andrzej Wajda

par Leïla Gharbi

Un film magnifique sur la perte de l’être aimé, le deuil et la fragilité de l’instant. Le récit mêle deux histoires, deux femmes dont les destins résonnent, incarnées par une même actrice. La frontière entre fiction et documentaire se fait ténue, tout en délicatesse.

White Lightnin’ (White Lightnin’) de Dominic Murphy

par Roland Hélié

Premier long métrage d’un jeune cinéaste anglais, Dominic Murphy, ce portrait d’une figure éminemment singulière de la culture populaire américaine témoigne d’une vision extrêmement juste du contexte dans lequel évolue le personnage. Une heureuse surprise.

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