Tournée

Nannerl, la soeur de Mozart de René Féret

par Marguerite Debiesse

René Féret, cinéaste discret, attaché aux sentiments complexes qui circulent au sein des familles, nous propose ici une vision intime, entre chaleur et cruauté, de l’une des plus célèbres, les Mozart, à travers les premiers émois imaginés de Nannerl, la sœur sacrifiée.

Sex and the City 2 de Michael Patrick King

par Simon Gutman

Le retour des héroïnes de la série, qui quittent leurs terres new yorkaises pour un séjour à Abhu Dabi. Le résultat est une comédie interminable sur la peur du quotidien, où l’étalage effréné d’un luxe kistch tient piètrement lieu de ligne narrative.

L’Agence tous risques (The A-Team) de Joe Carnahan

par Simon Gutman

Le retour des héros baroudeurs des années 1980, au coeur d’une intrigue militaire complexe. Un film d’action sans complexes et référentiel, bien joué et sympa, mais victime du “syndrome de la longueur inutile”, typique à Hollywood ces derniers temps...

Air Doll (Kûki ningyô) de Hirokazu Kore-eda

par Isabelle Boudet

Une poupée gonflable prend soudain vie et découvre le monde. Audacieux, Kore-eda aborde ce sujet invraisemblable avec sérieux et candeur. Le projet reste un peu inabouti, mais il est ponctué de scènes tout à fait bouleversantes.

Baarìa de Guiseppe Tornatore

par Marine Quinchon

Giuseppe Tornatore suit le destin de Peppino, depuis son enfance comme pauvre berger jusqu’au départ de ses enfants. Si la mise en scène nous en met plein les yeux, elle ne pallie pas les carences d’un récit parfois confus et assez banal.

Bébés de Thomas Balmès

par Isabelle Boudet

Quatre bébés de quatre coins du monde, de la naissance aux premiers pas. De la Namibie aux États-Unis, en passant par les steppes mongoles et Tokyo, ce documentaire sobre et touchant explore l’éveil au monde, en ce qu’il a d’unique et d’universel.

Fatal de Michaël Youn

par Nicolas Marcadé

Fatal, star du rap, est détrôné, retourne aux sources et retrouve la flamme. Histoire classique, “film de comique” prévisible : certes. Mais la différence, c’est que Michaël Youn semble faire ça avec de l’envie et du plaisir. Du coup, c’est un film, pas un hold-up.

L’Illusionniste de Sylvain Chomet

par Nicolas Marcadé

Un vieil illusionniste part chercher du travail en Angleterre, et y rencontre une jeune serveuse, qui devient comme sa fille. Un scénario inédit (et personnel) de Jacques Tati, mis en image avec élégance et retenue par le réalisateur des Triplettes de Belleville.

Un transport en commun de Dyana Gaye

par Leïla Gharbi

Une comédie musicale pleine de promesses qui aborde les problèmes socio-économiques du Sénégal avec humour et émotion. Dans ce film tourné en décors naturels, la réalité du pays affleure. Des faiblesses dans le récit, mais la musique est très réussie.

Le Caméléon de Jean-Paul Salomé

par Rocco Labbé

L’histoire vraie de Frédéric Bourdin, jeune usurpateur d’identité que ses aventures ont conduit jusqu’au fin fond des États-Unis. Première expérience américaine pour Jean-Paul Salomé, Le Caméléon n’a pas grand-chose pour lui. À éviter.

Dioses de Josué Méndez

par Leïla Gharbi

Une critique sociale sans concession, sur un ton doux amer. Des sphères les plus élevées de la société péruvienne, jusqu’aux plus modestes, personne n’est épargné. Dommage que le récit ne nous saisisse pas davantage, car cette histoire résonne universellement.

Dog Pound de Kim Chapiron

par Michael Ghennam

Trois jeunes d’horizons différents sont internés dans une prison pour mineurs, et découvrent une institution rongée par la violence. Se reposant sur un style dépouillé et de formidables acteurs, le deuxième long de Kim Chapiron fait mouche.

Puzzle (Rompecabezas) de Natalia Smirnoff

par Roland Hélié

Premier long métrage de l’une des collaboratrices de Lucrecia Martel, Puzzle brosse le portrait sensible d’une femme magnifique et devrait être perçu, à juste titre, comme l’un des films argentins les plus exaltants de l’année. L’un des plus prometteurs aussi.

La Disparition d’Alice Creed de J Blakeson

par Chloé Rolland

Une jeune femme est enlevée par deux hommes. Bientôt la situation va se compliquer, et chacun des trois protagonistes va essayer de tirer son épingle du jeu. Un huis-clos riche en rebondissements, mais pas palpitant pour autant...

Tournée de Mathieu Amalric

par Jef Costello

Porté par une énergie communicative, Tournée permet à M. Amalric d'ouvrir en grand les portes de son cinéma. Cette turbulente équipée est savoureuse grâce à son interprétation euphorique et une mise en scène sans facilités.

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