Somewhere

Fortapàsc de Marco Risi

Avec une certaine modestie mais un véritable savoir-faire, Marco Risi met sa caméra au service de la reconstitution, pleine de vie et d’énergie, de la première et dernière investigation d’un tout jeune journaliste abattu dans les années 1980 par la camorra.

Même la pluie (También la lluvia) de Icíar Bollaín

En Bolivie, le tournage d’un film sur Christophe Colomb est perturbé par les révoltes des habitants contre la privatisation de l’eau. Inspiré de faits réels, le film mêle habilement le drame social, la chronique et le film historique.

Somewhere (Somewhere) de Sofia Coppola

Johnny, star de cinéma installée dans un hôtel, doit s’occuper de sa fille de 11 ans. Après l’avant-gardiste Marie-Antoinette, Coppola revient à une histoire simple, proche de Lost in Translation. Mais est-ce un portrait sincère et touchant, ou un simple objet chic et design ?

Abel (Abel) de Diego Luna

Pour sa première réalisation, Diego Luna dresse un portrait subtil et émouvant d’un enfant qui, après le départ de son père, décide de prendre sa place. Il utilise le point de vue enfantin pour mêler tendresse et humour à ce drame aux allures de conte.

Arrietty Le Petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi

Envoyé à la campagne pour soigner sa maladie, un petit garçon découvre l’existence d’une minuscule famille de “chapardeurs”... Produit et “conseillé” par le maître Miyazaki, Arrietty enchante par sa douce poésie de l’ordinaire.

Le Fils à Jo de Philippe Guillard

Sur un canevas des plus classiques, Le Fils à Jo est une ode virile et tendre au rugby, aux hommes qu’il fédère, à l’amitié masculine, à la fidélité essentielle, à la paternité maladroite, bourrue et complice, au Sud-Ouest et à l’amour des femmes.

Harry Brown (Harry Brown) de Daniel Barber

D’une beauté âpre, Harry Brown est un premier film pas commode signé Daniel Barber, jeune réalisateur britannique auquel les majors ne manqueront pas de faire les yeux doux. Élégance de la mise en scène et brutalité du propos en font un objet recommandable.

Incendies de Denis Villeneuve

Denis Villeneuve adapte Incendies de Wajdi Mouawad, pièce à la puissance scénaristique évidente. Son film réussit le passage du théâtre au cinéma et émeut sans tomber dans le pathos. Une épopée familiale et identitaire à la fois intime et spectaculaire.

Poupoupidou de Gérald Hustache-Mathieu

Un écrivain en panne d’inspiration se penche sur la mort d’une starlette de province se prenant pour la réincarnation de Marilyn Monroe. Un deuxième film français curieux et attachant, mais qui reste un peu en-deçà de son sujet, potentiellement plus riche.

Stretch de Charles de Meaux

Troisième long métrage de l’artiste vidéaste C. de Meaux, coscénarisé par l’écrivain Douglas Coupland, Stretch offre un ticket d’entrée dans le monde des courses hippiques, gangrené par des paris frauduleux, mais n’en ouvre pas vraiment les portes.

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