Melancholia

Question de style

par Nicolas Marcadé

La question du style, aujourd’hui, se pose peu ; ou se pose mal. Et pour cause : elle est compliquée. On l’a vu de façon assez flagrante au mois de mai dernier avec le nouveau Malick : face à un cinéma qui mise tout sur la puissance du style, l’impact de la beauté, l’exploitation incessante de toutes les ressources de l’image, du montage, du son, au bout d’un moment il n’y a plus tellement de place pour le raisonnement.

Les Schtroumpfs (The Smurfs) de Raja Gosnell

par S A

Par la faute du Schtroumpf Maladroit, six Schtroumpfs se schtroumpf en plein New York et cherchent à schtroumpfer chez eux. Un divertissement estival bien poussif, qui n’a plus grand-chose à voir avec le matériau original.

L’Artiste (El Artista) de Mariano Cohn et Gastón Duprat

par T F

Un infirmier perce dans l’art contemporain en usurpant l’oeuvre de l’un de ses patients, un vieil homme souffrant d’autisme. Duprat et Cohn signent un film soigné mais trop schématique, illuminé toutefois par la présence d’Alberto Laiseca.

Green Lantern de Martin Campbell

par T F

Adaptation dispensable d’un classique des écuries DC Comics, Green Lantern fait pâle figure en regard des fleurons du genre. Par moments, Martin Campbell rappelle toutefois qu’en langage hollywoodien, “faiseur” n’est pas nécessairement un gros mot.

Melancholia de Lars von Trier

par C L

Une jeune mariée se trouve incapable d’accepter son bonheur présent, tandis qu’une planète inconnue menace la Terre. Lars von Trier orchestre la fin du monde dans un film-opéra grandiose, complexe et torturé. Superbement nihiliste.

Mes meilleures amies (Bridesmaids) de Paul Feig

par An B

Annie accepte d’être la demoiselle d’honneur de sa meilleure amie... pour le meilleur et pour le pire. Voilà un pitch estampillé “film pour fille” ! Détrompez-vous : il s’agit de la nouvelle production trash, efficace et euphorisante de Judd Apatow.

Neko, dernière de la lignée (Sukunsa viimeinen) de Anastasia Lapsui et Markku Lehmuskallio

par G M

Maladroit dans sa dénonciation du bolchévisme, Neko, dernière de la lignée réussit tout de même, dans sa première partie, à faire partager de belles émotions grâce au regard humaniste que Markku Lehmuskallio pose sur la famille de Neko.

La Planète des singes : les origines (Rise of the Planet of the Apes) de Rupert Wyatt

par Nicolas Marcadé

Surprise : voici un pur projet commercial, sentant la fausse bonne idée à plein nez, et dont à ce titre on n’attend rien, qui se révèle finalement être un des blockbusters les plus honnêtes et convaincants vus ces derniers temps.

Captain America : First Avenger de joe johnston

par S G

Le plus patriotique des héros Marvel est intelligemment resitué dans les années 1940, pour un hommage rétro aux vieux “serials” et aux films de guerre. Le résultat est étonnamment respectueux de son postulat et, à ce titre, plutôt réussi et rafraîchissant

Nouveaux héros, vieilles recettes

par Michael Ghennam

À une semaine d’intervalle, deux films très semblables se disputent les faveurs du public. Deux films de super-héros, deux franchises potentielles appartenant aux frères ennemis du comic book américain : Marvel et DC Comics. À ma gauche, le méconnu Green Lantern (le 10 août [v.p. 08]), membre de l’écurie DC, met en valeur les muscles de Ryan Reynolds pour faire craquer les filles et pléthore d’effets spéciaux (en 3D) pour en mettre plein la vue aux garçons.

Comment tuer son boss ? (Horrible Bosses) de Seth Gordon

par C LL

Le titre Comment tuer son boss ? annonçait un film bien plus décapant que ce sous-Very Bad Trip. Un scénario réglo mais pas très nouveau, un humour passe-partout, des acteurs qui se font plaisir sans nous surprendre...

The Future de Miranda July

par Chloé Rolland

Second film de Miranda July, The Future est une fable sur le temps qui passe et la difficulté à construire une vie d’adulte dans ce compte à-rebours. Le récit fourmille autant d’idées fantaisistes que d’idées arrêtées. La mise en scène apparaîtra donc inventive ou manipulatrice

Impardonnables de André Téchiné

par S A

Un écrivain en panne d’inspiration cherche sa fille et se perd entre amour et jalousie dans la Cité des Doges. Impardonnables réactive la plupart des éléments du cinéma de Téchiné : il lui manque peut-être l’ambition de les dépasser.

Michel Petrucciani de Michael Radford

par Ce L

Le nom de Michel Petrucciani résonne dans les mémoires comme celui d’un jazzman hors normes. Ce documentaire suit scrupuleusement les étapes de la vie du musicien et ne va jamais au-delà d’une approche strictement hagiographique.

La Piel que habito de Pedro Almodóvar

par M H

Deux ans après Étreintes brisées, Almodóvar revient avec une libre adaptation du roman Mygale, de Thierry Jonquet. Très alléchant sur le papier, La Piel que habito semble prisonnier de sa forme et cantonne son réalisateur dans une inhabituelle et regrettable retenue.

Contre-avis - Chirurgie & esthétique

par Thomas Fouet

Avec La Piel que habito, évocation - plus qu’adaptation - de Mygale, le roman de Thierry Jonquet, Almodóvar n’est pas loin de toucher au meilleur de son cinéma, celui où les coutures sont les moins perceptibles entre ses penchants feuilletonesques, son goût pour les récits en chausse-trappes et son art de la transgression

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