Les Bêtes du Sud Sauvage

Anna Halprin : le souffle de la danse

par Benjamin Untereiner · visuels: ZAS films

Le parcours d’Anna Halprin, danseuse contemporaine et pionnière de l’art-thérapie. Si le film trouve un bel équilibre entre images d’archives et entretiens filmés, il semble parfois se résumer à un portrait élogieux, exempt de contradictions.

Arbitrage

par Marie Toutée · visuels: Myles Aronowitz

Pour son premier long métrage, Nicholas Jarecki aborde le thème récurrent de la crise financière de 2008 à travers la chute d’un puissant magnat new-yorkais, à la corruption avérée. Un scénario trop prémâché pour emporter l’adhésion du public.

Les Bêtes du Sud sauvage

par Roland Helié · visuels: ARP Sélection

Tout à la fois attendu et annoncé néanmoins comme une surprise, Les Bêtes du Sud sauvage, premier film de Benh Zeitlin, tient ses promesses avec une belle autorité. Et sans doute n’est-il pas tout à fait surprenant de le voir accumuler les récompenses.

Entretien avec Benh Zeitlin: Créer une histoire, puis la vivre

Comment êtes-vous venu au cinéma ? Le cinéma n’est pas, à l’origine, ce que j’ai toujours rêvé de faire. Je m’intéressais à de nombreuses formes d’art : j’écrivais de la musique, des poèmes, des pièces de théâtre, je faisais du théâtre de marionnettes... Et cela m’a pris du temps pour comprendre qu’il me fallait choisir une carrière. J’ai eu le déclic lorsque j’ai commencé à voir les oeuvres de réalisateurs dont la vie et les films ne semblaient pas être deux choses séparées, comme Herzog ou Kusturica. J’ai compris que l’on pouvait créer un monde dans lequel on aime vivre, et le peupler des gens qu’on aime, avec qui l’on aime travailler. J’avais des amis peintres, musiciens, constructeurs de bateaux, etc. Je me suis dit que l’on pouvait faire des films collectivement. Le cinéma te permet de te créer une histoire, puis de la vivre.

Le Concours de danse

par Marie Quinchon · visuels: First Position Films

La réalisatrice Bess Kargman suit la préparation de plusieurs jeunes à un prestigieux concours de danse. Respectueuse de ses petits sujets, la mise en scène intimiste met au jour les efforts, les sacrifices et les satisfactions d’un sport éprouvant.

Ernest et Célestine

par Isabelle Boudet · visuels: Les Armateurs

Adaptées au cinéma, les aventures d’Ernest et Célestine conservent leur trait pastel tout en finesse, mais gagnent une touche de noirceur et de causticité. C’est la patte Daniel Pennac, qui signe le scénario, charge appuyée contre l’intolérance.

Le Hobbit - Un voyage inattendu

par Thomas Fouet · visuels: New Line Cinema

Elfes et dragons, vallées enchanteresses et montagnes brumeuses : un spectacle bluffant que Peter Jackson, capitaine d’industrie et faiseur doué, orchestre avec brio. Seul absent, porté disparu quelque part en Terre du Milieu : Peter Jackson, l’auteur.

Mes héros

par Marguerite Debiesse · visuels: David Koskas

Noël prend de l’avance dans ce conte mâtiné de chronique familiale, où la générosité et la sincérité des intentions ne pallient que partiellement le manque d’ambition artistique et l’idéalisme plan-plan d’un scénario aux parfums de douce France.

Jean de la Lune

par Isabelle Danel · visuels: Schesch Filmkreation

Adapté du conte imaginé et dessiné par Tomi Ungerer, Jean de la Lune est un film d’animation, à la fois fidèle et inventif. À partir d’une idée toute enfantine il développe l’histoire poétique d’un apprentissage et exalte la force de l’amitié vraie.

Je m’appelle Ki

par Isabelle Boudet · visuels: Karol Baginski

Une jeune mère polonaise mène sa vie sans se soucier des contraintes et des responsabilités. Et ça lui va bien. Un portrait de femme original, porté par son actrice principale, Roma Gasiorowska, lumineuse.

Main dans la main

par Michael Ghennam · visuels: Jean-Claude Moireau

Une prestigieuse professeur de danse et un miroitier de province se rencontrent par hasard et deviennent, contre leur gré, inséparables. Après La Guerre est déclarée, Valérie Donzelli défie les attentes en signant un méli-mélo sentimental aussi brouillon que pêchu.

4h44, dernier jour sur Terre

par Thomas Fouet · visuels: Capricci Films

L’apocalypse selon Abel : le parfait contrepied du Melancholia de von Trier, soit une petite affaire intime, presque ordinaire, et où l’auteur poursuit dans la veine autobiographique de Go Go Tales. Mineur mais touchant, jusque dans ses naïvetés et faiblesses.

L’Homme qui rit

par Michel Berjon · visuels: Thierry Valletoux / Incognita Films - EuropaCorp

Un garçon défiguré et une petite aveugle sont élevés par un forain. Ils deviennent célèbres mais leur destin ne peut déjouer les forces diaboliques de la noblesse. Ce plaidoyer généreux de Victor Hugo devient un film à costumes curieux mais improbable.

Sugar Man

par Marine Quinchon · visuels: Red Box Films

Sugar Man est l’histoire improbable, délirante mais bien réelle, de Sixto Rodriguez, auteur de deux albums à la fin des années 1960, anonyme aux États-Unis, mais devenu sans le savoir une véritable légende en Afrique du Sud. Une enquête rocambolesque et passionnante.

Mekas, le parrain

par Cyrille Latour · visuels: Boris Lehmann

De Jonas Mekas, on connaît finalement plus le nom que les films. Figure incontournable du cinéma underground américain des années 1960, il est notamment associé à Allen Ginsberg, ou à Andy Warhol (pour qui il tourne le très expérimental Empire, plan fixe de huit heures sur l’Empire State Building), mais également à Stan Brakhage (avec lequel il fonde en 1970 l’Anthlology Film Archives, la cinémathèque du cinéma indépendant) ou aux colonnes de Film Culture et du Village Voice dans lesquelles il écrit de retentissantes critiques. Ce réfugié lituanien arrivé à New York en 1949 s’est emparé du cinéma comme peu d’artiste depuis.

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