Nymphomaniac

Du sang et des larmes

par Mi.G.

En 2005, quatre SEALs sont chargés de neutraliser un chef de guerre afghan. Un seul survivra... Peter Berg livre un drame de guerre efficace et soigné, entre hommage aux soldats tombés au champ d’honneur et constat résigné d’une jeunesse sacrifiée.

Jamais le premier soir

par I.D.

Trois amies dont une particulièrement larguée (surtout par son mec) se posent des questions sur l’amour. Existe-t-il une recette infaillible du bonheur, comme le prétend le gourou Victor Bells ? Ou bien est-ce une question de temps, de patience et de chance ?

Nymphomaniac : Volume 1

par N.M.

Une nymphomane se confie à un vieil homme. L. von Trier aborde la pornographie par la forme du roman picaresque et livre un film brouillon, énergique et déconcertant, qui s’interroge moins sur le sexe que sur la manière de raconter des histoires.

Oldboy

par P-J.M.

Joe Doucett est enfermé pendant vingt ans sans savoir par qui, ni pourquoi. On le libère sans plus d’explications. Spike Lee, aux manettes de ce remake, ne parvient pas à s’affranchir de l’influence de Park Chan-wook.

La Vie rêvée de Walter Mitty

par Ir.B.

Employé au magazine Life, Walter Mitty rêve d’aventures... et de séduire sa nouvelle collègue, Cheryl. À force de vouloir faire ressentir toutes les émotions possibles, ce remake signé Ben Stiller se perd un peu en chemin.

Les Gouffres

par G.R.

Un géologue part explorer cinq gouffres récemment découverts. Sa femme l’attend dans un hôtel vide et isolé. L’inquiétude s’empare d’elle peu à peu. Un film étonnant, étrange et fantasmagorique, qui fascinera ou déplaira mais qui ne manque pas d’audace.

Lovelace

par G.R.

Années 1960. Linda rencontre Chuck. Ils filent le parfait amour mais Chuck a besoin d’argent. Il convainc Linda de tourner un film porno : c’est un énorme succès. Mais l’histoire n’est pas si simple... Un biopic honnête, pas inoubliable mais bien interprété.

Philomena

par M.B.

Une mère à la recherche de son fils, volé cinquante ans plus tôt. Après The Magdalene Sisters, ce réquisitoire contre l’Église irlandaise est superbement mené par Judi Dench et Steve Coogan. Un film foisonnant, intelligent, émouvant, captivant et plein d’humour !

Les Sorcières de Zugarramurdi

par M.Q.

En fuite après un braquage, des petits malfrats se retrouvent coincés à Zugarramurdi, domaine de trois sorcières. À travers cette comédie fantastique débridée, dans laquelle chacun en prend pour son grade, de la Iglesia renoue avec ses premières amours.

The Spectacular Now

par Ir.B.

Deux jeunes acteurs (Shailene Woodley et Miles Teller, excellents) sauvent un scénario formaté. Contrairement à son titre, ce teen movie à la sauce indé, signé James Ponsoldt, n’a rien de spectaculaire mais se laisse agréablement regarder.

Yves Saint Laurent

par N.Z.

Jalil Lespert revisite la vie de Saint Laurent à travers l’évocation flamboyante de cinquante ans de création époustouflante et de passion absolue, mais aussi de tourments et d’excès dont le protège la tendre et amoureuse tutelle de Pierre Bergé. Du bel ouvrage.

À coup sûr

par N.Z.

Écrivain, Delphine de Vigan réalise son premier film et surprend avec une comédie délurée et transgressive autour de la performance appliquée au sexe. Un ton évident, jamais mièvre, ni graveleux, porté par des comédiens heureux de jouer ensemble.

L’Amour est un crime parfait

par C.L.

Un professeur séducteur se lie avec la belle-mère d’une de ses étudiantes et maîtresses, portée disparue. Après des films ouvertement en roue libre, les frères Larrieu signent un polar sage, qui réussit à la fois à décevoir et à fasciner.

Les Brasiers de la colère

par S.D.

Chronique d’une petite ville, autrefois prospère, de l’Amérique sur fond de dépression post-Irak, Les Brasiers de la colère ne manquent ni de sang ni de larmes. De stars et de paysages magnifiques, pas davantage. Mais d’un peu de calme assurément !

Mère et fils

par R.H.

Mère et fils, troisième film du jeune Calin P. Netzer, tire le portrait d’une étouffante et tyrannique mère de famille dont le fils unique cherche à s’éloigner, coûte que coûte. Remarquable de bout en bout, mise en scène et interprétation à l’unisson.

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