Boyhood

Tourné sur une durée de douze ans, Boyhood chronique la sortie de l’enfance, puis le passage à l’âge adulte, du jeune Mason. Hors-norme de par son dispositif, l’oeuvre séduit pourtant par la simplicité de son approche et sa captation attentive du passage du temps.

Un chef de chantier prend sa voiture et roule vers Londres. Il va passer le voyage au téléphone, tenant de maintenir sa vie à flots et de s’extirper de l’ombre de son père. Le scénariste Steven Knight livre un huis clos aussi étonnant qu’abrupt, où brille Tom Hardy.

Initialement écrit par le regretté Jocelyn Quivrin à la suite de sa rencontre avec Éric Rohmer, le scénario de cette comédie, remanié par Léa Fazer, perd sans doute en authenticité ce qu’il gagne en légèreté. La distribution enlève partiellement le morceau.

Moins d’un an après un pâle premier opus, les créateurs de Planes reviennent avec un nouvel épisode. Copie conforme de son prédécesseur, Planes 2 raconte la suite des aventures de Dusty le petit avion. Un divertissement en roue libre.

À travers l’amitié de deux jeunes garçons placés en foyer, une ode fragile, parfois hasardeuse, à l’amitié, au désespoir, au cinéma et à la liberté. Un travail sensible et un peu malhabile, qui se place sous la bienveillante tutelle de Claude Lelouch.

Après une pandémie qui décima l’espèce humaine, une colonie de survivants rencontre la tribu singe de César. Dans chaque camp, la tension monte... Ce nouvel épisode marie intelligence d’écriture, efficacité formelle et personnages émouvants. Une réussite.

Longues conversations au coin du feu ou errances dans la steppe anatolienne : Nuri Bilge Ceylan filme l’épuisement d’un homme inconscient de son propre épuisement. Un chef-d’oeuvre qui en impose, à défaut peut-être de laisser la possibilité de s'imposer...