Ferdinand Hodler

Ferdinand Hodler

par Christophe d’Epagnier

1853-1918 : Une chronologie

Hommage à Jura Brüschweiler

par Diane Antille, Niklaus M. Güdel

Il suffit d’entendre Jura Brüschweiler parler de Ferdinand Hodler, de la volonté et du culot avec lesquels le peintre prend La Nuit « sous son bras » et l’emmène au Salon du Champ-de-Mars (1891), à Paris, pour voir surgir dans sa voix un Hodler véritablement vivant, tout autre que celui de la littérature. Peut-être est-ce parce que Jura Brüschweiler (*1924) a fréquenté les « témoins » de Hodler, mais certainement aussi parce que c’est un homme passionné. Nous aurions aimé partager un peu de ses souvenirs autour d’un entretien, hélas la santé de Jura Brüschweiler nous a contraint à renoncer à cette discussion.

Genève, le 18 mai 19181

par Ulf Küster

Le 18 mai 1918, Gertrud Müller, collectionneuse et amie proche de Ferdinand Hodler, rend visite à la famille de l’artiste à Genève. Comme souvent, elle emporte son appareil photo et prend des clichés de la famille. Ferdinand Hodler a soixante-cinq ans, sa femme Berthe quarante-neuf, et leur petite fille trois ans et demi. Sur l’un des clichés, on les voit se promener sur le quai du Mont-Blanc, devant leur maison, un élégant appartement au deuxième étage d’une villa, où ils habitent depuis 1910. La photographe saisit l’instant où ils montent en calèche, en vue d’une excursion à Cologny, de l’autre côté de la Rade de Genève. Berthe, très élégante, protège son teint pâle sous un chapeau et une ombrelle, tandis qu’elle tient la petite Paulette par la main ; Ferdinand, quant à lui, semble souffrant et vieilli. Paulette, née en 1913, a été adoptée par Berthe Hodler après le décès de sa mère Valentine Godé-Darel, en 1915, qui était la maîtresse de Hodler.

La jeune fille et la mort

par Itzhak Goldberg

C’est en 1908 que Hodler, peintre symboliste suisse, fait la connaissance de Valentine Godé-Darel, qui deviendra par la suite sa maîtresse. Le nom de cette chanteuse d’opérette parisienne entre dans l’histoire de l’art par le biais d’une des séries picturales les plus troublantes que l’on connaisse : celle qui décrit, sans aucun ménagement, le cheminement de la jeune femme vers la mort.

Hodler et Tolstoï : une vision de l’infini

par Niklaus Manuel Güdel

Hodleriana. Variations sur quelques idées connues.

par Pierre Vaisse

Comment parler aujourd’hui de Ferdinand Hodler sans répéter ce qu’on a déjà dit ou écrit ? Ce n’est pas que la connaissance que nous avons de l’homme et de son œuvre ne puisse plus progresser : bien au contraire, si, pour l’œuvre, l’édition d’un catalogue raisonné est en cours, nous ne disposons pas encore, de celui des dessins ; quant à l’homme, une édition critique de sa correspondance, ou plutôt de ce qui en est conservé, permettrait de préciser certaines étapes de sa vie et de mieux le comprendre.

Hodler vu de France autour de la Grande Guerre : un peintre germain, latin ou suisse ?

par Fabienne Fravalo

Autour de Valentine Godé-Darel malade

par Sylvie Patry

Hodler et les musées français

Dans le sillage de Hodler : Abraham Hermanjat

par Laurent Langer

Dès 1897, une polémique enfle autour des projets de Ferdinand Hodler pour la salle d’armes du Musée national suisse à Zurich. Débat d’ampleur nationale, cette controverse, qui ne s’achèvera qu’avec l’intervention du Conseil fédéral lui-même, fait du peintre bernois l’un des artistes les plus en vue du pays.

Hodler revu et corrigé par Yue Minjun

par Valérie Clerc

Yue Minjun (*1962) est certainement le peintre chinois contemporain le plus coté après Ai Weiwei.

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