Cecilia Bartoli

Entretien Cécilia Bartoli

Après l’avoir abordée en concert, en 2010, l’une des rares divas de notre époque ose Norma à la scène, le 17 mai, dans le cadre du Festival de Pentecôte de Salzbourg, dont elle est la directrice artistique. Parallèlement, Decca sort une intégrale de l’ouvrage, réalisée en studio, dont on attend beaucoup, rien de ce que Cecilia Bartoli a fait en vingt-cinq années de carrière n’ayant laissé l’auditeur indifférent. L’artiste sera ensuite à Versailles, le 16 juin, pour un parcours autour de la figure d’Agostino Steffani, prélude au retour tant attendu à Paris dans une production scénique : Otello de Rossini, au Théâtre des Champs-Élysées, en avril 2014.

Rencontre : Christian Lacroix

Familier depuis longtemps de l’univers de l’opéra, le fameux couturier s’attaque aux Pêcheurs de perles, avec la complicité de Vincent Boussard à la mise en scène. Première à Strasbourg, le 17 mai, avant Mulhouse, le 7 juin.

Rencontre : Ludovic Morlot

Après Pelléas et Mélisande en avril, le chef français dirige, à partir du 23 mai, sa deuxième production scénique de la saison à Bruxelles : Cosi fan tutte, dans la mise en scène de Michael Haneke créée à Madrid, en février dernier.

Rencontre : Leonardo Caimi

Le jeune chanteur italien incarne Alfredo dans La traviata à l’Opéra de Rennes, à partir du 27 mai.

Rencontre : Vincent Lasserre

À partir du 23 mai, le directeur du Théâtre Roger Barat d'Herblay propose un couplage original : Zanetto de Mascagni et Abu Hassan de Weber.

Le retour de Mârouf

Fidèle à son excellente politique d’exploration des temps forts de son histoire, l’Opéra-Comique repropose Mârouf, savetier du Caire à partir du 25 mai, dans une nouvelle production de Jérôme Deschamps, son directeur. Créé avec grand succès à la Salle Favart, le 15 mai 1914, l’ouvrage d’Henri Rabaud, inspiré d’un conte des Mille et Une Nuits, fit ensuite une glorieuse carrière, entrant même au répertoire de l’Opéra de Paris en 1928, où il fut joué pour la dernière fois en 1950. Depuis, ses reprises ont été pour le moins sporadiques – et jamais à l’Opéra-Comique –, raison pour laquelle on attend avec impatience son retour sur les lieux de sa naissance, sous la direction musicale d’Alain Altinoglu, avec le remarquable Jean-Sébastien Bou dans le rôle-titre.

Saint-Etienne

Du 17 au 21 mai, l’Opéra Théâtre affiche La Princesse de Trébizonde, un Offenbach de la maturité très rarement donné. Après Le Mage, en début de saison, dans le cadre de la « Biennale Massenet », la maison confirme qu’elle s’inscrit pleinement dans la tradition initiée par Jean-Louis Pichon dans les années 1980, en ciblant l’exploration du répertoire lyrique français du XIXe siècle et des premières décennies du XXe. Vincent Bergeot, directeur général et artistique depuis un an, nous explique pourquoi.