Numéro 101

Chroniques

par Paul-Yves Bourand · visuels: Gérard Rouy

Pied au plancher Sons et images

Lasse Marhaug

par Jérome Noetinger · visuels: Peter Gannushkin

Lasse Marhaug est un bel exemple de ces artistes engagés dans leur travail (musical, graphique, technique), mais soucieux également de participer à la création d’un réseau et à la diffusion de ces pratiques expérimentales qui savent rester excitantes, au-delà de leur découverte à l’adolescence bouillonnante.

L’accompagnement du maintenant depuis vingt ans : les instants chavirés

par Kasper T Toeplitz

Le rapport au direct, au “live”, le fait de monter sur scène, est souvent une chose ambiguë chez le musicien : autant c’est souvent considéré comme l’aboutissement de tout le travail fourni en amont, dont la composition et les répétitions ne sont que la partie la plus visible, mais qui commence avec l’apprivoisement de son instrument – ou quoi que ce soit qui en tienne lieu – voire avec le fait de se poser la question de savoir ce qu’on veut y présenter, sur cette scène, quelle musique, quelle attitude, pourquoi, autant ce qui s’y produit n’est souvent pas ce qui était prévu : le son n’est jamais le même que d’habitude, tout ce qui semblait être des acquis ou des refl exes sûrs se perd, et arrivent des micro-accidents (ou parfois des grands désastres) qui n’auraient jamais dû arriver.

William Basinski

par Christophe Levaux

The Disintegration Loops. De l’érosion de l’espace sonore. L’antithèse totaliste.

Filmer la musique

par M.Alexis.M

J’ai fi lmé les événements “autour d’Uzeste” entre 2004 et 2010. Le propos, quoique indéfi ni à l’origine, était de publier sur le site web de la Compagnie une chronique de ses spectacles vivants, toute l’année durant et pas uniquement lors du festival d’été, et surtout pas de substituer à ce réel une vitrine web. Outre une bonne réactivité pour rendre compte, il fallait donc tenter de montrer sans trop montrer – la belle occasion ! Le festival d’Uzeste, la Hestejada de las arts, réputé depuis plus de 30 ans, est aujourd’hui revenu à une formule plus modeste pour diverses raisons, dont le manque de moyens fi nanciers. Et les musiques improvisées, même en free jazz, ne sont pas forcément très populaires… Elles permettent alors de belles libertés au regard extérieur du cameraman.

Brève histoire des destructions musicales

par Matthieu Saladin

John Cage au pays des luddites

Ring-modulation

par Kasper T Toeplitz

Le classicisme, les limites des formes et les formats.