Ecrivains libanais d’aujourd’hui

D’innombrables étoiles mûrissent dans tes yeux 1 de Paul Chaoul Les obscurcis de Vénus Khoury-Ghata Jardins inachevés d'Abdo Wazen Mère et fille se noient d'Hayan Charara Nègre sable de Lawrence Joseph Certaines choses que je suis le seul à connaître de Bassam Hajjar

Pendant le conflit qui a déchiré le Liban de 1975 à 1991, les femmes n’ont pas combattu. Quelques rares militantes ont, certes, pris les armes pour défendre leur sol comme Souha Bécharra qui raconte dans son récit autobiographique, Résistante 1, son engagement contre les troupes israéliennes dans le Liban-Sud. Mais dans leur très grande majorité, les femmes du Liban ont fait bloc pour refuser la vio- lence. Et elles n’ont eu d’autre combat, à mesure de ces quinze années de guerre, que de préserver et leurs enfants et la vie.

Chercher à résumer en un mot la vie et l’œuvre d’un écrivain aussi complexe que Doderer serait certes bien réducteur, mais s’il n’en fallait qu’un seul, ce mot pourrait être Vienne. Vienne, cette ville où il naquit, où il mourut, où il vécut presque toute sa vie, sauf quand il dut la quitter pour se rendre à l’étranger (le plus souvent contraint ou forcé), cette ville qui n’est pas seulement la toile de fond de son œuvre mais son véritable personnage principal, cette ville enfin où le lecteur peut, à travers ses différents romans, flâner, voyager, et où chaque quartier semble renfer- mer, un peu comme à Paris, sa propre atmosphère et former de nouveau une petite ville à l’intérieur de la grande.

Quand on sait d’où vient le mot bistro et ce qu’il signifie dans sa langue d’origine, on ne peut s’empêcher de se dire que les mots sont capables de tout, y compris de signifier le contraire de ce qu’ils disent.

Scrabble de Sina Queyras

Rencontre avec Jean-Christophe Capit