Un théâtre toujours très politique

Vu du pont

par Catherine Robert

Ivo van Hove crée la version française de sa mise en scène de Vu du pont. Entre colère et érotisme, défit et dépit, les passions s’exacerbent jusqu’à un point d’incandescence éblouissant.

Macbeth

par Manuel Piolat Soleymat

Créé au Théâtre sortieOuest à Béziers, en janvier 2014, Macbeth (The Notes) poursuit sa route au Théâtre des Bouffes du Nord. Seul sur scène, le comédien David Ayala tourne autour de Macbeth de façon burlesque. Sous la direction de Dan Jemmett.

Le poète aveugle

par Agnès Izrine

Acéré, féroce, drôle, le théâtre de Jan Lauwers prend la vie à bras le corps. Cette fois, il revient sur notre passé pour mieux éclairer notre avenir. Un grand moment, d’une intensité sans pareille.

Iris

par Manuel Piolat Soleymat

Cofondatrice du Collectif Le T.O.C., Mirabelle Rousseau adapte à la scène un roman inachevé de Jean-Patrick Manchette. Traversée par des extraits du journal de l’écrivain et des documents d’archives des années 1980, cette version théâtrale d’Iris rejoint une « dramaturgie de fragments ».

M’appelle Mohamed Ali

par Manuel Piolat Soleymat

Sous la direction de Jean Hamado Tiemtoré, le comédien burkinabé Etienne Minoungou interprète M’appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna. De l’univers de la boxe à la réflexion politique, ce monologue de résistance interroge les rapports entre l’Occident et le Continent africain.

Bella figura

par Manuel Piolat Soleymat

Répondant à une commande de Thomas Ostermeier, Yasmina Reza a écrit Bella Figura*. Une pièce aujourd’hui mise en scène par le codirecteur artistique de la Schaubühne de Berlin : avec Nina Hoss, Mark Waschke, Stephanie Eidt, Renato Schuch et Lore Stefanek.

Le retour au désert

par Manuel Piolat Soleymat

Fidèle à sa vision d’un théâtre ancré dans notre société, le directeur de la Comédie de Saint-Etienne met en scène Le retour au désert de Bernard-Marie Koltès. Une façon de mettre la France d’aujourd’hui face à elle-même, en questionnant son rapport à l’étranger.

Marie-José Malis

par Catherine Robert

Pour sa deuxième création à La Commune, dont elle a fait une maison inventive et vivace, Marie-José Malis choisit La Volupté de l’honneur, de Pirandello, et examine les conséquences de l’exigence de vertu et de vérité.

Aurélie van den Daele

par Gwénola David

Aurélie Van Den Daele, artiste associée au Théâtre de l’Aquarium, nous entraîne dans la saga de Tony Kushner, Angels in America : une traversée des années 80 où le sida surgit au coeur de l’Amérique reaganienne, entre libéralisme déchaîné et retour de la morale. Prélude des mutations de l’Occident qui s’épanouissent aujourd’hui ?

Adel Hakim

par Catherine Robert

Pour la première fois, Adel Hakim met en scène une pièce de Marivaux. Il a choisi La Double Inconstance pour parler de la jeunesse d’aujourd’hui et des rapports pervers entre amour, pouvoir et argent.

Il n’est pas encore minuit

par Nathalie Yokel

Toujours plus nombreux, toujours plus haut, toujours plus risqué : une surenchère qui sonne juste et qui porte loin les mille et une façons d’habiter le collectif. La compagnie XY se révèle une nouvelle fois dans l’exercice périlleux du vivre ensemble.

Jacques Allaire

par Manuel Piolat Soleymat

Après sa création à Castelnaudary, l’adaptation théâtrale du roman d’Alain Julien Rudefoucauld signée par Jacques Allaire sera présentée à la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau. Une réflexion sur l’adolescence.

Laurent Chetouane

par Agnès Izrine

À partir du Théâtre de marionnettes d’Heinrich von Kleist, Laurent Chetouane crée Considering /Accumulations, une méditation sur la danse portée par Raphaëlle Delaunay et Mikael Marklund.

La belle au bois dormant

par Agnès Izrine

Ludique, truffée de bonnes idées, sachant concilier le langage du conte et la culture d’aujourd’hui, La Belle au bois dormant de Béatrice Massin est un petit bijou chorégraphique.

Christophe Grapperon

par Jean Lukas

On dit souvent d’Hervé (1825-1892), de son vrai nom Louis- Auguste-Florimond, qu’il fut le véritable inventeur de l’opérette, avant Offenbach et ses grands succès. Longtemps restées dans l’ombre, la personnalité et l’oeuvre de ce compositeur « toqué » sont en passe de connaître une réhabilitation salutaire. Portée par le Palazzetto Bru Zane, le Centre de musique romantique française installé à Venise, la Compagnie Les Brigands crée une nouvelle production des Chevaliers de la Table ronde (1866), dans une version sur mesure pour douze chanteurs et douze instrumentistes : Thibault Perrine en signe l’orchestration, Christophe Grapperon la direction musicale et Pierre-André Weitz la mise en scène.

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