Valère Novarina

L’impératif nominatoire

par Jean-Luc Steinmetz

L’admiration est grande à la lecture de Novarina — et plus encore à la vue du spectacle.

La pantalonnade de Novarina

par Pierre Jourde

Soit quatre extraits d’interminables monologues loufoques :

La caverne des anthropoglyphes

par Didier Plassard

« Ne pas montrer ce qui est dit » : c’est en ces termes qu’Antoine Vitez, dans un entretien avec Émile Copfermann paru en 1974, définissait le travail du metteur en scène, en précisant ...

L’anima(l) ou la kénose de Dieu

par Jean-Marie Pradier

Cet après-midi de 1875, Notre-Dame de Paris attendait frémissante la treizième conférence de carême du Révérend Père Jacques-Marie Louis Monsabré, de l’ordre des frères prêcheurs.

Le grand livre de Jean

par André Depraz

En évoquant l’oeuvre de Valère Novarina, comment ne pas être saisi par son orgie formelle, comment ne pas s’attacher à cette aventure de la parole qui se situerait dans la mouvance de Tel Quel ou de TXT ? Cité par Robert Sabatier, Gérard-Georges Lemaire a vu dans Le Babil des classes dangereuses un chef-d’oeuvre du baroque contemporain.

Le langage dcomme cosmogonie

par Philippe Di Méo

L’oeuvre de Valère Novarina est entièrement résorbée dans la phoné, c’est ce qui frappe immédiatement. Elle présente en effet perpétuellement une structure théâtrale. Une rafale de noms donnés pour propres (ils comportent une majuscule initiale) dégoise semble-t-il éternellement à tue-tête.

Novarina vers Freud

par Jacqueline Schwarz-Guyader

Au bord du fleuve fécond de l’oeuvre novarinienne, un petit caillou brille et nous attire : La lumière

Au gré du souffle

par Jean-Marie Thomasseau

Entretien avec Roséliane Goldstein

Une crucifixion comique

par Jean-Marie Thomasseau

Entretien avec Claude Merlin : Acteur, on a pu le voir dans des spectacles du Théâtre du Soleil, puis de Catherine Dasté, de Claude Régy, de Tadeusz Kantor, de Bruno Bayen, du Théâtre du Campagnol, de Philippe Adrien, de Marcel Maréchal... Il a mis en scène Tchekhov, Apollinaire, Elytis, Pessoa, Maurice Fourré, Pascal Mainard et s’est beaucoup consacré depuis quelques années à l’oeuvre de Valère Novarina en jouant sous la direction de l’auteur ou celle de Claude Buchvald : Le Repas, La Chair de l’homme, L’Avant-dernier des hommes, L’Opérette imaginaire.

Une voix de plein air

par Jean-Marie Thomasseau

Entretien avec avec Claude Buchvald

Le jardiniste

par Jean-Marie Thomasseau

Entretien avec Philippe Marioge

L’atelier du doute

par Jean-Marie Thomasseau

Entretien avec Pascal Omhovère

Perspectives pratiques de Valère Novarina

par Romaric Daurier · visuels: Véronique Boutroux

L’atelier volant ou le théatre de l’origine

par Céline Hersant

Entretien avec Jean-Pierre Sarrazac

La dramaturgie spirituelle de Valère Novarina

par Christine Ramat

Louis de Funès : une figure de la sainteté comique

Petit débat avec la lutte des morts

par Marion Chénetier

Pendant que s’écrivent les cinq premières versions de La Lutte des morts, Novarina consigne ses impressions et ses directives de travail dans un carnet qui, rédigé de juillet 1973 à décembre 1974, sera publié sous le titre Le Drame dans la langue française.

Valère ou voyage dans le cristal

par Roxane Martin

L’oeuvre de Valère Novarina relègue les catégories génériques au magasin des accessoires. Face à une langue désarticulée, une fable inexistante et un refus de la linéarité de l’intrigue, la critique littéraire ne peut que constater l’obsolescence de ses outils d’analyse.

L’origine rouge, un sacrifice comique

par Annie Gay

L’Origine rouge, par un de ces renversements paradoxaux dont l’oeuvre est abondamment traversée, est un aboutissement, une pièce extrême ou pour le moins une pièce « extrêmement » aboutie quant à l’objectif de l’oeuvre tel qu’il s’exprimait dès les premiers éléments de théorisation, quand Valère Novarina se déclarait investi d’une mission, soumis à un impératif qui ne pouvait s’accomplir qu’au prix d’un sacrifice : « Il fallait que quelqu’un se dévoue. 1 »

Valère Novarina

par Jean-Marie Thomasseau

L’homme hors de lui

Poète de croatie

Vesna PARUN, Andjelko VULETIÃ, Petar GUDELJ, Danijel DRAGOJEVIÃ, Zvonimir MRKONJIÃ, Nikica PETRAK, Boris MARUNA, Zvonko MAKOVIÃ, Jozefina DAUTBEGOVIÃ, Mile PEÐORDA, Drago ÐTAMBUK, Draþen KATUNARIÃ.

Cahier de création

La terrasse, requiem - Rafael José DIAZ Franchises - Gabrielle ALTHEN Un ciel d’autrefois - Max ALHAU Retournement des lieux - François MIGEOT Parti pris des êtres - Esther ORNER Le propriétaire - Porfiro MAMANI MACEDO En adieu à Klaus Schlesinger - Adolf ENDLER La vie en hiver - Klaus SCHLESINGER

Paul Éluard - Notes pour un cinquantenaire

par Daniel Bergez

Paul Éluard est mort le 18 novembre 1952. Ce poète si proche de nous, et notamment d’Europe — dont il fut membre du Comité —, paraît bien curieusement délaissé, cinquante ans plus tard.

D’Iran et d’Afghanistan, Mahmoud Dowlatabadi, Atiq Rahimi

par Pierre Gamarra

Après avoir lu d’un trait ces Cinq histoires cruelles de l’écrivain iranien Mahmoud Dowlatabadi — dont Michèle Brognetti nous donne une version, me semble-t-il, très remarquable — je songeais une fois de plus à la prédiction de Victor Hugo dans sa préface des Orientales : « L’Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu pour les intelligences autant que pour les imaginations une sorte de préoccupation générale... Nous verrons de grandes choses. La vieille barbarie asiatique n’est peut-être pas aussi dépourvue d’hommes supérieurs que notre civilisation le veut croire... »

L’énigme de la merveille et de la douleur mêlées

par Lionel Ray

Dans la collection « Les analectes » des éditions Obsidiane et Le Temps qu’il fait, Marie-Claire Bancquart publie Rituel d’emportement. C’est un livre-somme, un livre-bilan, dans le voisinage de poètes admirés, Michaux, Frénaud, et qui les déborde pour atteindre à un ton décidément très personnel.

Le théatre du monomogue

par Raymonde Temkine

En cette fin de saison 2001-2002 se sont multipliés sur scène les monologues. Certains sont des créations, mais la plupart sont des reprises. Ce n’est pas en juin que les théâtres de ville vont afficher de nouveaux spectacles aux grands investissements, leur fermeture estivale est proche. Si on en a encore à l’affiche qui marchent, les jouer jusqu’à la fin du mois. Au-delà j’en vois peu perdurer, au moins dans le secteur public. À Paris, on ferme, mais pour occuper un petit vide avant cela, risquer un monologue. Que ce soit donc l’occasion d’examiner ce qu’il en est de ce moyen d’expression théâtrale.

Le cinéma - Visages contemporains de Faust

par Raphaël Bassan

Fausto 5.0 est un film intrigant, une variante cinématographique d’un projet d’abord actualisé sous forme de pièce de théâtre par la troupe catalane Fura dels Baus, à laquelle appartiennent Alex Ollé et Carlos Padrissa (Fausto Version 3.0) puis par un opéra (La Condenación de Fausto). Les deux hommes s’adjoignent le concours du cinéaste et vidéaste d’avant-garde Isidro Ortiz avec lequel ils conçoivent une version cinématographique qui doit offrir « une approche plus réelle du mythe ».

La musique - De Stockholm à Vérone et retour à Paris

par Béatrice Didier

Dans cette ville où, après de longs hivers, l’été éclate avec une telle profusion, on est frappé par la richesse de l’activité culturelle qui se poursuit sans défaillance au milieu des neiges, comme sous le plus chaud soleil.

Les arts - les années libertaires de František Kupka

par Jean-Baptiste Para

Né en Bohême orientale en 1871, František Kupka fut au début du siècle dernier l’un des pionniers de l’art non-figuratif, avec Kandinsky, Malevitch et Mondrian.

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