Trenque Lauquen

Les Âmes perdues de Stéphane Malterre et Garance Le Caisne

Des procédures judiciaires sont lancées, en Europe, pour accuser le régime syrien de crimes d’État en 2016. Revenant sur les enquêtes qui permirent l’émission de mandats d’arrêt contre ses hauts responsables, Les Âmes perdues porte le récit de leurs victimes.

Disco Boy de Giacomo Abbruzzese

Giovanni Abbruzzese réussit un parallèle entre le jusqu’au-boutisme vain de la guerre et l’abandon des corps et des esprits dans la musique. Appuyé par de très belles idées de mise en scène, ce premier long métrage déroute, avant d’ensorceler, le spectateur.

La Gravité de Cédric Ido

Trois amis d’enfance, que la vie a éloigné, doivent unir leurs forces pour contrecarrer les plans du gang qui terrorise leur cité de banlieue. Un thriller ambitieux mais bancal, qui souffre d’une écriture et d’une direction d’acteurs maladroite.

Nos cérémonies de Simon Rieth

À Royan, Tony et Noé jouent à tromper la mort, jusqu’à l’accident tragique. De retour sur les lieux dix ans plus tard, ils recroisent Cassandre, leur amour d’enfance. Mais les frères traînent un lourd secret. Un premier film incandescent, aux accents mythologiques.

Temps mort de Ève Duchemin

La réalisatrice étudie minutieusement la problématique de la réinsertion, à travers trois parcours fictionnels de détenus en permission. Le film n’arrive cependant pas à créer une communion entre les histoires, créant une narration d’une efficacité inégale.

Le Cours de la vie de Frédéric Sojcher

Le temps d’une journée, une scénariste chevronnée transmet son savoir aux étudiants d’une école de cinéma en s’appuyant sur leur expérience de vie et la sienne. Parfois touchant, souvent maladroit, le film révèle la distance entre la théorie et la pratique.

99 Moons de Jan Gassmann

Jan Gassmann chronique l’histoire d’amour extraordinaire qui lie Bigna à Frank pendant huit ans. Un film âpre et sincère, à la mise en scène parfois étouffante, qui explore avec humilité les limites d’un modèle hétéronormé à bout de souffle.

On a eu la journée bonsoir de Narimane Mari

Filmant les derniers jours de son mari artiste-peintre, sculpteur sur papier et philosophe M. Haas, N. Mari poursuit à la fois leur dialogue amoureux et celui de l’artiste cherchant à extraire la vie de la matière - et nous offre un sublime poème amoureux.

La Révole nature de Aline Geller

Plongée au cœur du vin nature et de son marché. De sa démocratisation à ses modes de production, l’état des lieux d’un monde agricole méconnu. Riche d’informations et de pistes, ce documentaire se révèle plus informatif que cinématographique.

L’Homme debout de Florence Vignon

Pour reconvertir sa société, Marcineau recrute Clémence. Elle doit pousser Giffard, VRP près de la retraite, à démissionner. Protégé par son statut, il refuse. Florence et Henri vont apprendre à se connaître, puis à s’affronter. Une savoureuse comédie sociale.