Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan

À contretemps de Juan Diego Botto

Ce premier film du comédien hispano-argentin Juan Diego Botto applique assez efficacement la structure scénaristique des premiers films d’Iñárritu à une thématique sociale - les droits des personnes en situation d’expulsion de leur domicile.

Au cimetière de la pellicule de Thierno Souleymane Diallo

Le continent africain reste l’angle mort du cinéma de patrimoine. Thierno Souleymane Diallo décide ici d’explorer, avec sincérité et passion, l’Histoire de son art en Guinée. On peut toutefois regretter que la quête d’un film perdu occulte les autres sujets.

Les Filles d’Olfa de Kaouther Ben Hania

Luise de Matthias Luthardt

En 1918, dans une ferme isolée en Alsace, Luise héberge une jeune Française et un soldat allemand. Malgré quelques faiblesses, le film de M. Luthardt s’envisage comme un récit d’émancipation troublant et intemporel, qui met en lumière une actrice prometteuse.

Marinaleda de Louis Séguin

Deux jeunes autostoppeurs philosophes se révèlent être un duo de vampires en route vers un village communiste en Espagne... Cinéphile et parfois un peu théorique, ce moyen métrage est aussi ludique, élégant, singulier et à l’occasion inattendu. À suivre.

Miraculous, Le Film de Jeremy Zag

Tout le monde m’appelle Mike de Guillaume Bonnier

Parti vivre en mer, un jeune couple accueille sur son bateau un homme rencontré à Djibouti. À travers trois personnages prisonniers de leur fuite, G. Bonnier interroge les drames somaliens et la complexité des relations humaines dans un thriller saisissant.

Les Algues vertes de Pierre Jolivet

Dans la lignée de Dark Waters , Les Algues vertes révèle au grand public le scandale écologique et social autour de l’agriculture bretonne. Le soin donné au cheminement de l’enquête rend le sujet passionnant, mais la mise en scène manque de tonicité.

Petit Jésus de Julien Rigoulot

Premier film de Julien Rigoulot, Petit Jésus suit les péripéties d’un père convaincu que son fils a des dons mystiques. Aucun éclat pour cette comédie fantastique qui, malheureusement, se révèle davantage soporifique que lumineuse.

Les Meutes de Kamal Lazraq

Premier film marocain, Les Meutes s’appuie sur son unité de temps - son action se déroulant le temps d’une nuit - pour composer un récit dynamique mais fragile, en dépit d’une direction artistique convaincante et d’une écriture plutôt maitrisée.