Chasse au trésor de Khéops en plein Paris. Entre clichés familiaux, intrigues classiques de trafic d’antiquités, et extrapolations historiques plaisantes, le film se contente de divertir sans prétention. Barbara Schulz déçoit avec ce premier film peu personnel.
Blue Sun Palace
Le Secret de Khéops de Barbara Schulz
Berlin, été 42 (In Liebe, Eure Hilde) de Andreas Dresen
Été 1942. Une résistante allemande, enceinte, est arrêtée pour haute trahison. D’une troublante douceur, le film se borne progressivement à une structure narrative à rebours. D’abord curieux, le geste finit par desservir un propos pourtant précieux.
Blue Sun Palace (Blue Sun Palace) de Constance Tsang
Amy et Didi, deux amies d’origine taïwanaise, travaillent aux États-Unis dans un salon de beauté. Un jour, la tragédie les frappe... C’est un beau premier film que réalise Constance Tseng, dont l’écriture fait briller les personnages.
La Convocation (Armand) de Halfdan Ullmann Tøndel
Une banale réunion entre une institutrice et trois parents d’élèves tourne au vinaigre. Et si la mère célibataire était la seule responsable ? Un premier long métrage touche-à-tout, qui refuse le consensus et expérimente autour de sa richesse narrative.
Jeunesse imaginaire (Vis.Viata) de Ruxandra Gubernat
En Roumanie, trois ados ne pensent qu’à partir à l’étranger. Tourné durant six ans, ce documentaire enchaîne les fragments de vie, souvent touchants, en faisant le choix de l’ellipse et de la rapidité. En découle un récit certes rythmé mais un peu frustrant.
The Last Showgirl (The Last Showgirl) de Gia Coppola
Pamela Anderson est la révélation du troisième film de Gia Coppola, consacré au déclin d’une ancienne danseuse de revue. L’effet-miroir avec l’ancienne bimbo star des années 1990 est saisissant. Les seconds rôles tirent aussi leur épingle du jeu.
On ira de Enya Baroux
Marie, 80 ans, condamnée par la maladie, veut aller mourir en Suisse par suicide assisté. Elle emmène dans son voyage en van son fils et sa petite-fille. Un ton de comédie plaqué et une mise en scène minimale affadissent la complexité du projet.
Reine mère de Manèle Labidi
Avec Reine mère , Manèle Labidi mêle comédie sociale et réflexion historique dans une reconstitution des années 1990 haute en couleur. Porté par Camélia Jordana, charismatique, le film séduit par son humour mais peine à clôturer son récit.