Jack Yan (Lucire)

15/01/2014
  • Scopalto Jack Yan, pouvez-vous vous présenter ?
  • Je suis l’éditeur de Lucire que j’ai créé en 1997.

  • Quelles sont les particularités de Lucire, son ou ses parti-pris…
  • Lucire est une revue internationale, autour du style, de la mode, la beauté, les voyages et l’art de vivre. Nous avons d’abord été une revue en ligne puis nous sommes passés à l’impression papier en 2004, donc notre culture est “numérique”.

    Les gens se sont finalement ralliés à notre manière de procéder, dans la mesure où ils sont de plus en plus nombreux à s'informer grâce aux outils numériques. Nous sommes certes payants, mais nous estimons avoir des journalistes de qualité et une vision du monde originale/unique.

    Notre édition papier est à 13 euros quand nos pdf sur scopalto sont à 2,5 euros. C’est une économie qui convient au numérique.

  • Quels ont été pour vous les numéros les plus marquants de votre revue ?
  • Pour moi, le numéro 29 a été marquant, parce qu’il y a un bon mélange entre les articles de fond, les très belles séances photo, y compris celles avec l’actrice canadienne Laura Vandervoort. J’ai interviewé Laura, donc c’est le numéro où j’ai le plus mis la main à la pâte. Mais je pense que mon équipe en choisirait un autre !

  • Quelles sont les revues qui vous ont marqué ?
  • C’était une revue australienne, Studio Collections, qui m’a fait m‘intéresser aux revues de mode. Sinon j’ai passé ma jeunesse à lire Autocar et Motor, des revues anglo-saxonnes.

  • Papier/digital, une complémentarité, une menace, un intérêt, un antagonisme... qu'en pensez-vous ? et quelle est votre politique sur le sujet ?
  • Ils se complètent.

    Nous avons plus d’expérience des médias nouveaux, parce que nous avons commencé avec Lucire en ligne. Nous avons dû adopter une réelle réflexion en profondeur pour passer du numérique au papier.

    Pendant longtemps, nous avons considéré les revues papiers comme des livres à couvertures souples, à feuilleter dans les cafés tout en restant des objets de collections. Nous pensions que les lecteurs ne souhaitaient pas trouver de rubrique "actualités"/"news" dans leur magazine alors qu’ils avaient le web. Et finalement c’est totalement passé dans les usages.