Un été pour l’art

Clémentine Lecointe, la couleur par les jours

par EN

Née en 1995 et récemment diplômée de l’École nationale supérieure d’Art de Dijon, Clémentine Lecointe expose à la Fondation Zervos des travaux qui ont tout à voir avec un sentiment pictural, mais dont la réalisation passe autant par la peinture proprement dite que par la teinture de textile, la céramique, voire par la transformation de sacs plastiques thermofondus en vitraux.

Crozat, Clavé, Blaise

par Constance Dubuisson

Assemblages et évanescences à Issoudun

Agnès Thurnauer

par CR

Ici ronde et fraîche, là perçante et soutenue, la couleur rose, délicate comme acérée, à l’image de la fleur qui partage son nom, arpente continuellement les tableaux de l’histoire. C’est cette existence sans acabit qui anime l’expo- sition Rrose c’est la life d’Agnès Thurnauer, installée cet été au Centre d’art contemporain Bouvet-Ladubay.

Les Flandrin

par Vincent Quéau

Les frères Flandrin, simples spécimens ingresques ? Plus sûrement synthèse dont la modernité d’hier accuse la qualité essentiellement amnésique de la science esthétique. Assurément, un éblouissement à se donner à Lyon tout l’été.

Un été grec

par Emmanuel Daydé

C’est aux Cyclades, et au troisième millénaire avant notre ère, que naît la première civilisation attachée à la représentation humaine, avec un art consommé et une foudroyante modernité. Aux idoles cycladiques rassemblées au musée Fenaille succèdent les divinités funéraires de Cyrène puis, au XXe siècle, les hommes-papillons de Tsarouchis. L’art grec reste éternellement premier.

Pierre Seinturier

par Philippe Piguet

Des paysages volontiers sombres, entre chien et loup, envahis par la végétation, des figures isolées, souvent vues de dos, surgies dans le halo lumineux d’une « poursuite » qui en focalise la présence muette et suspendue, les saynètes que s’invente Pierre Seinturier s’offrent à voir comme des arrêts sur image d’une narration sans fil. Elles cultivent l’anonyme et l’incongru sans livrer aucun indice particulier qui les raccorderait à une histoire précise. Dessin et peinture y gagnent mystère et intemporalité en un subtil mélange qui déroute, inquiète et fascine à la fois.

Lydie Arickx

par Emma Noyant

Des fœtus, squelettes et organes labourés comme des champs de matière par Lydie Arickx dans l’un des fleurons de l’architecture humaniste française ? C’est le pari pris et tenu par le château de Chambord, le plus vaste de ceux de la Loire, en invitant cette artiste haute de 1,50 m à faire résonner la blancheur lumineuse de la pierre de tuffeau par d’immenses panneaux peints à l’huile et au bitume et une forêt de sculptures en bronze, résine ou encore cire, célébrant la vie et la fusion des règnes végétal, animal et minéral en apprivoisant la mort.

Juan Garaizabal

par Pascale Lismonde

La mémoire et le fragment

Ernesto Riveiro

Peintre sans projet

Philippe Richard

par François Jeune

Philippe Richard se place dans et hors du tableau, in et off. Il n’a de cesse de questionner l’espace pictural. Comme le dit Jean-Claude Le Gouic : « Philippe Richard aime sortir de l’espace bidimensionnel du tableau pour gagner l’espace réel, pour flirter avec l’architecture. C’est une autre manière de faire exister l’innommable de la peinture. » Avec les tableaux ou les installations de Philippe Richard s’expérimente le bord de la peinture...

Degann

par Tom Laurent

En flux et reflux

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2019-06
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