Éric Poitevin

Anaïs Boudot

par Maud de la Forterie

Anaïs Boudot a fait du verre son matériau d’élection. Mais, si elle renoue avec ce support photographique ancien, c’est pour multiplier les expérimentations, jusqu’à y inscrire les images les plus contemporaines. Elle expose à Paris, à la galerie Binome, jusqu’au 27 mars 2022.

Béatrice Gross

par Étienne Hatt

Dans notre numéro 469 (septembre 2019), Quentin Bajac, nouvellement nommé à la direction du Jeu de Paume, avait fait part de sa volonté de faire bouger les lignes de la programmation du centre d’art dédié à l’image. C’est chose faite aujourd’hui avec la création d’un festival pluridisciplinaire à la périodicité volontairement irrégulière dont la première édition (22 mars - 22 mai 2022) a été confiée à Béatrice Gross et Katinka Bock. Selon Bajac, son titre Fata Morgana, qui renvoie à un phénomène optique rare de mirage, inscrit cette édition sous le signe des « ruses du voir ». Outre l’exposition, qui occupe la totalité du Jeu de Paume, le festival comprend une riche programmation, un podcast et une publication (Jeu de Paume / Manuella éditions, 292 p., 39 euros) qui est bien plus qu’un simple catalogue.

Anne-Sarah Bénichou

par Richard Leydier

Parmi les jeunes galeries parisiennes, celle d’Anne-Sarah Bénichou creuse son sillon depuis quelques années, entre art contemporain et littérature

Fabienne Verdier, peindre la lumière

par Julie Chaizemartin

Celle qui apprivoise depuis 40 ans le souffle vital de la peinture ne cesse de se confronter à de nouveaux défis. Au cœur de deux expositions successives, Alchimie d’un vitrail au musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine (2 avril - 26 septembre 2022) et le Chant des étoiles au musée Unterlinden de Colmar (1er octobre 2022 - 28 mars 2023), Fabienne Verdier expérimente les exigences du vitrail et s’hypnotise des couleurs du retable d’Issenheim. Un dialogue ressourçant avec l’histoire de l’art par lequel l’artiste inaugure une voie nouvelle, vers la lumière et l’invisible.

Éric Poitevin

par Étienne Hatt

Le photographe Éric Poitevin a bénéficié d’une carte blanche au musée des beaux-arts de Lyon. Il l’a abordée sans systématisme, dans le renouvellement constant de ses réactions aux collections du musée lyonnais. L’exposition qui ouvre prochainement (20 avril - 28 août 2022) met en regard productions inédites, travaux antérieurs et œuvres extraites des collections. Elle est accompagnée d’un ouvrage, Éric Poitevin, Je plumerai les canards en rentrant (Macula, 288 p., 45 euros), et fait écho à Une histoire de famille, exposition au musée d’art contemporain de Lyon (20 avril-10 juillet 2022) d’œuvres de la famille Robelin qui s’est montrée un soutien important de l’artiste. C’est l’occasion de revenir avec Éric Poitevin sur une œuvre de 40 ans qui frappe par sa qualité de présence.

Plongée en Asie

par Caroline Ha Thuc

Fragilisé par l’industrialisation, la pollution et le bouleversement climatique, l’écosystème marin attire aujourd’hui en Asie l’attention de chercheurs et d’artistes œuvrant pour donner à voir et raviver des coutumes locales qui détiennent peut-être la clef d’une nouvelle relation de l’humanité à la nature.

Eugène Leroy

par Hector Obalk

Trente-quatre ans après l’exposition au musée d’art moderne de Paris qui avait fait découvrir Eugène Leroy (1910-2000) au public français, ses œuvres y sont à nouveau exposées dans une rétrospective qui se tient du 15 avril au 28 août 2022. Normal, puisque le peintre avait été « découvert » par Georg Baselitz et le marchand Michael Werner, celui-ci ayant fait don, il y a quelques années, d’une importante partie de sa collection au musée parisien. Hector Obalk avait visité l’exposition de 1988 et, enthousiasmé, avait écrit ce texte, resté confidentiel, très peu de temps après.

David Hockney

par Jeroen Laureyns

Paysages lyriques

Les cahiers rouges

par Jacques Aumont

Dans une somme récente, The Red Years of Cahiers du cinéma (1968-1973) [2 volumes, Amsterdam University Press, 2021, non traduit], Daniel Fairfax revient sur les années mao des Cahiers du cinéma. Un ouvrage salutaire qu’a lu Jacques Aumont, collaborateur de la revue dans ces années-là.

Jacques Lèbre

par François Bordes

Jacques Lèbre, poète rare et passeur précieux, publie sa promenade à travers les écrits d’auteurs « buissonniers ».

Birmanie

par Laurent Perez

Témoignage de la représsion brutale de la dictature militaire en Birmanie, cette collection de photographies et de poèmes écrits dans la clandestinisté porte la voix de dissidents abattus, emprisonnés ou exilés durant le putsch de 2021. Un recueil salutaire qui ouvre les yeux sur l’un des pays les plus fermés au monde.

Éric Darragon

par Richard Leydier

Lorsqu’on s’intéresse à la peinture allemande, on croise régulièrement les écrits de l’historien de l’art Éric Darragon. Cet ouvrage recueille de nombreux textes consacrés aux néoexpressionnistes, mais pas seulement.

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