Numéro 219

Nombreux sont ceux qui le considèrent comme le meilleur chorégraphe, le plus raffiné et le plus poétique de son (et de notre) époque. Et, en effet, son succès semble se placer au-delà des modes et continue de se répercuter dans le monde entier. Mais, qu’est-ce que Jirí Kylián est en train de faire aujourd’hui? Une fois quittée la direction de “son” Nederlands Dans Theater, pour quelles compagnies et sur quelles routes se poursuit son travail chorégraphique?

L’ancien danseur-étoile de l’Opéra de Paris Manuel Legris (47 ans) est en train de faire – semble-t-il – un bon travail avec le Ballet de l’Opéra de Vienne (rebaptisé Wiener Staatsballett – Ballet National de Vienne), depuis que, en septembre 2010, il a été nommé directeur de cette compagnie. Il a remonté lui-même Don Quichotte dans la version de Rudolf Noureev, et les danseurs ont fait preuve d’une maîtrise presque impeccable de la technique classique

Il est très à la mode, il est très applaudi, il est très séduisant. Et pourtant, lorsque Akram Khan présente un spectacle, avec un nom célèbre chaque fois accolé au sien, on est pris d’une certaine méfiance devant ce qui ressemble un peu trop à un coup de publicité.

L’Hong Kong Ballet est l’une des compagnies asiatiques de ballet classique les plus importantes et est aujourd’hui dirigée par la Suédoise Madeleine Onne. Outre les grands classiques du ballet, la compagnie a à son répertoire des titres de George Balanchine, William Forsythe, Rudi van Dantzing, Nils Christe etc.

Les intérêts de Garry Stewart, cet Australien boulimique, directeur et chorégraphe de l’Australian Dance Theatre, sont multiples, sa curiosité insatiable et chacune de ses créations révèlent un nouvel aspect de son talent. Seule, la dynamique de sa chorégraphie, avec ses sauts et ses vrilles de virtuose, se retrouve d’une pièce à l’autre. Après Held (2005) et Devolution (2007), il s’était attaqué au fleuron du ballet romantique, Giselle, qu’il passe au laser dans G (2009)

Cette Alice in Wonderland (“Alice au pays des merveilles”, la première création durant toute une soirée du Royal Ballet de Londres depuis plusieurs années) est le produit d’une heureuse collaboration entre le chorégraphe Christopher Wheeldon, le compositeur Joby Talbot, le dramaturge Nicholas Wright pour le livret amusant, Bob Crowley pour les décors, colorés et de bon goût, et Jon Driscoll et Gemme Carrington pour les merveilles technologiques qu’ils ont mises au point.