Yayoi Kusama

Avec une cinquantaine de propositions, le festival parisien Un week-end à l’Est se met à la hauteur de l’effervescence de la capitale roumaine, célébrée dans cette 9e édition.

Écartelés entre leur bilan carbone désastreux et la culpabilité écologique des participants, les grands raouts de l’architecture ne savent plus comment ménager la chèvre et le chou. Au risque du navet, comme pour la triennale de Lisbonne.

Les tenues Dior de l’exceptionnelle et longtemps secrète collection privée d’Azzedine Alaïa s’exposent pour la première fois, révélant sa fascination jamais tarie pour le grand couturier. Voici les deux créateurs réunis dans un sublime écho, de la Galerie Dior à la fondation Azzedine Alaïa.

Défini comme celui qui «feint d’ignorer la liberté» par Sartre, le salaud mû par l’intérêt ou la lâcheté est disséqué par l’écrivain et éditeur Hugues Jallon dans un essai tranchant.

Livres arty où plonger sans relâche, objets au design impeccable, breuvages et gourmandises extrêmes ou œuvres d’art uniques en leur genre, on les veut tous sous le sapin !

Exubérante, envahissante, l’œuvre de Yayoi Kusama compte désormais parmi les plus célèbres au monde. Si l’artiste japonaise a commencé par la peinture, ce sont ses happenings new-yorkais puis ses immenses installations qui l’ont fait connaître. À 96 ans, elle continue de travailler dans la chambre de l’hôpital psychiatrique de Tokyo où elle est internée volontairement depuis 1977.

Natures mortes, objets du quotidien, nus, portraits, paysages… Tous ces sujets, le photographe américain Edward Weston (1886-1958) les a embrassés avec un sens de la précision et du détail inédit, dans des compositions reflétant son obsession : «traduire la vie». La MEP retrace en une centaine de tirages l’évolution de son œuvre pionnière, du pictorialisme à la modernité la plus pointue.

Il a fallu tracer plusieurs pistes, à Versailles et dans les musées français, et surtout aller à Madrid, pour reconstituer l’ampleur de la collection oubliée du fils aîné de Louis XIV, le Grand Dauphin, considérée par les spécialistes comme le chaînon manquant entre les styles Louis XIV et Louis XV. L’occasion de réhabiliter un prince royal frappé d’une légende noire, dont le rôle politique fut pourtant loin d’être négligeable. Récit à l’occasion d’une exposition inédite à Versailles.

«La tapisserie est un art perdu. Ce n’est plus qu’une laborieuse imitation terne et noire de la peinture», notait Edmond de Goncourt dans son Journal à l’année 1874. Que d’artistes aujourd’hui pour le contredire, alors qu’elle fait un retour en force dans les musées, les foires et les collections, démontrant avec superbe et audace son incroyable diversité ! Histoire d’une renaissance, illustrée par une série d’expositions où elle occupe le premier plan.

Ce sont des mathématiciens qui les premiers, frappés par ses visions impossibles et ses géométries infinies, s’enthousiasmèrent pour ses dessins. Mais le monde de l’art a longtemps détourné les yeux de l’œuvre de M.C. Escher (1898-1972), inventeur d’un langage unique qui peu à peu infusa les imaginaires, cinéma, design ou architecture. Un univers vertigineux exposé à la Monnaie de Paris.

Tombés dans le numérique dès leur naissance (entre la fin des années 1990 et le début des années 2010) pour se retrouver plongés dans un monde anxiogène, ils forment la génération Z. Beaux Arts Magazine met le projecteur sur 12 artistes issus de cette intrigante Gen Z, très appréciés par les galeries et les foires, à l’honneur aussi en Suisse dans une exposition consacrée à la photo.

Quartz fantôme, septaria à bestioles, pierre-aux-masures : le monde minéral offre aux yeux l’émerveillement de ses couleurs et de ses transparences, et à l’esprit la poésie de noms envoûtants. Grand collectionneur d’agates, d’onyx et de jaspes, l’académicien Roger Caillois (1913-1978) trouva dans ces pierres fantastiques la matière d’une vaste inspiration littéraire. L’École des Arts Joailliers a magnifiquement réuni ses textes et une partie de sa collection.