En seulement deux longs métrages, Wes Anderson est devenu une référence dans l’animation en stop motion. La Cinémathèque française lui consacre une grande exposition. Il était à Annecy en 2024. Retour sur sa leçon de cinéma.
Animation et jeux vidéo
Entretien avec Wes Anderson
Animation et jeux vidéo
Au-delà des outils d’animation numériques qu’ils ont en commun, cinéma d’animation et jeux vidéo entretiennent de plus en plus de liens. Des succès de ceux-ci se dé- clinent sur grand écran et sous forme de séries tandis que certains films puisent dans l’espace de ces pratiques interactives une matière contemporaine, source de nou- veaux imaginaires, pour élaborer fictions, documentaires et essais. Quelques aperçus de ces inspirations croisées.
Anthony Roux
Connu sous le pseudonyme Tot, Anthony Roux a fondé Ankama, une société de jeux vidéo qui s’est d’abord fait connaître avec le remarquable succès de Dofus, en 2004. Ce jeu est précurseur d’un univers complexe (le Krosmoz) qui, par la suite, s’est notamment décliné du côté de l’édition et du cinéma d’animation (le film Dofus - Livre 1: Julith, en 2016). À la fois scénariste, concepteur de jeu et réalisateur de cinéma, Anthony Roux est le maître d’œuvre de cet univers transmédia.
Benjamin Nuel
Du machinima (Pattern Island), au film VR (L’Île aux morts ; HERITAGE ; Le Temps du monstre), Benjamin Nuel est un artiste transmédia, naviguant entre ani- mation et jeux vidéo. Son jeu vi- déo expérimental Hotel, produit au Fresnoy, a ensuite été diffusé sur Arte comme web-série à voir et à jouer. Après plusieurs films VR, il vient de réaliser une série en stop motion, Ordures, prévue pour juin prochain sur Arte. Il travaille à présent à la création d’un jeu vidéo, Saturated, au sein du studio Darjeeling, où il a ré- pondu à nos questions.
Grand Theft Hamlet
C’est dès son titre que Grand Theft Hamlet affiche l’hybridation monstrueuse et potache qui fait de lui un machinima trans- genre et hors normes. À ma gauche, un des jeux vidéo les plus prisés, Grand Theft Auto, GTA pour les gamers, ici utilisé dans la version on line de son cinquième volet, dont les espaces virtuels sont arpentés en temps réel par les avatars de joueurs de tous pays férus de jeux de rôle.
Le fresnoy
Récits de nouveaux territoires mentaux
Knit’s Island. L’Île sans fin
Tout film n'est-il pas une île ?
Total Refusal
Total Refusal plie le game
The Cuphead Show !
Hommages ludiques et animés au cartoon
Arcane saison 2
En transition
Films & séries
Le retour de Wallace et Gromit, une production venue des Philippines, une plongée dans l’espace de la VR par Boris Labbé, la réédition d’un classique signé Ron Blechman et bien d’autres films confirment la variété du paysage mondial de l’animation.
Passé présent
La sortie en 2024 de Transformers : le commencement, de Josh Cooley, de Gundam : requiem pour une vengeance, la série Netflix créée par Gavin Hignight et le succès mérité du Robot sauvage nous invitent à revenir sur la figure de ces androïdes qui parsèment la longue histoire du cinéma d’animation. Il nous offre aussi l’opportunité de rencontrer le réalisateur du Robot sau- vage, l’animateur star de DreamWorks, Chris Sanders.
Rencontre avec Chris Sanders
En pleine campagne des Oscars, alors que son film avait re- cueilli trois nominations, Chris Sanders, le réalisateur du Robot sauvage, a accepté de nous accor- der une entrevue.
En chantier
Entre le train à grande vitesse mené par une ri- bambelle d’animaux domestiques, piloté par Benoît Daffis, Jean-Christian Tassy, et le cent-mètres, animé par Kenji Iwaisawa, on ne sait pas quelle course arri- vera en premier sur les écrans. Deux univers, deux techniques d’animation, deux films attendus, Falcon Express et Hyakuemu.
Entretien avec Kenji Iwaisawa
L’animation hongroise
Le pays à l’honneur en 2025 au Festival international du film d’animation d’Annecy est la Hongrie. Notre évocation de cette filmographie méconnue nous offre l’occasion de revenir, avec son réalisateur, László Csaki, sur Pelikan Blue, présenté dans la compétition Contrechamp 2024 dudit festival.
Goûter l’air
Les cinéastes d’animation au mouvement
Entre le trentième anniversaire de sa mort et le centenaire de sa naissance, nous ne pou- vions pas manquer de célébrer la figure d’André Martin (1925-1994). Il fut réalisateur aux côtés de Michel Boschet (Patamorphose ou le désespoir du peintre, 1960 ; Mais où sont les nègres d’antan?, 1962) et surtout un des plus éminents spécia- listes du cinéma d’animation, à la fois, comme André Bazin, chroniqueur, critique et théoricien d’un mode d’expression qu’il n’eut de cesse de définir et de promouvoir.