(à propos d'Atom Egoyan)
Vent d’Est
Big brother is watching you
Vent d’Est
Il n'y a pas a priori de raison de faire se côtoyer Jürgen Bottcher et Mikhail Kobakhidzé. Difficile de comparer en effet la veine documentariste du premier, son rapport frontal avec l'âpreté de la matière - revers sans doute d'une méfiance à l'égard des discours, du "comment-taire"-, sorte d'extraction du réel qui se mue en interrogation existentielle, avec les chorégraphies comiques du second, son goût du bonheur, sa tendresse. L'un est allemand (de l'ex- RDA), l'autre géorgien. Il se trouve que nous avons eu l'occasion de découvrir leurs films et que nous les avons aimés : ceux de Bottcher à Paris au Jeu de Paume, puis au Festival de Belfort; ceux de Kobakhidzé à l'occasion de son passage en France en octobre dernier.
Mikhail Kobakhidzé
Le rêveur de réalité
Sur la pente des images de synthèse
Faut-il désespérer des images de synthèse? Sont-elles l'avenir du cinéma? Ou un tout autre régime d'images qui scelle la mort du 7e art? Un débat qui, pour être vieux de plus d'une dizaine d'années, rebondit à la vision de quelques courts métrages récents.
Moral Affair par Michel Chion
Les premiers maîtres
Où en est l'enseignement du cinéma en ex- URSS ? Les Rencontres internationales Henri-Langlois se sont penchées sur la question et y répondent en rendant un hommage inédit au VGIK, la plus ancienne école de cinéma du monde, du 29 novembre au 5 décembre à Poitiers : les films de fin d'études de Mikhalkov à Tarkovski, en passant par Mouratova, Pelechian et Iosseliani. Hommage repris à Paris, à !'Entrepôt, du 8 au 21 décembre.