Nathalie Richard

Ce n'est sans doute pas un hasard si, en même temps qu'une autre revue consacrée au court métrage (Tournage), l'envie nous soit venue de rencontrer Nathalie Richard alors que le Festival de Brest, voulant centrer son édition 97 sur les comédiens, lui consacre un "coup de chapeau". Nous ne prendrons même pas le temps d'en expliquer les raisons; les éloges seront toujours trop maladroits pour décrire l'in- tensité de sa présence. Nous saisissons l'occasion pour évoquer un travail dont nous ne parlons pas si sou- vent que ça : comédien.

En attendant un Gros plan sur Johan van der Keuken qui éclairera utilement nous l'espérons la personnalité de ce documentariste hors pair et reviendra dans le détail sur sa manière et son travail, il nous a paru intéressant de pré- senter cet aperçu d'une œuvre riche d'environ cinquante films - dont Amster- dam Global Village marque aujourd'hui le couronnement - que la chaîne Planète décline depuis le mois d'octobre dernier. À n'en pas douter l'un des événements de cette rentrée cinématographique.

Pour sa dernière initiative dans ses murs, le MNAM du Centre Pompidou présenta une intégrale des films restaurés du plasticien-photographe- cinéaste d'origine américaine Man Ray, accompagnée d'un livre conséquent de 212 pages, Man Ray, directeur de mauvais movies 1.

Cette table ronde réunit : Michelle Aubert, conservateur, chef du Ser- vice des Archives du film du Centre national de la cinématographie; Éric Le Roy, chef du départe- ment Programmation des restaurations et accès aux collections. Vient de publier Camille de Morlhon, homme de cinéma chez l'Harmattan ( cf infra p.61); Vincent Létang, chef du département Dépôt légal.

Le montage-son