Marguerite Duras

La possibilité d'une éruption

Depuis un moment déjà, nous songions à évoquer l'ensemble des courts métrages de Marguerite Duras et plus largement son travail cinématogra- phique. Une opportunité a servi de déclencheur, celle de publier un texte inédit, établi à partir d"en- registrements des différents dialogues que Mar- guerite Duras a eu lors de sa venue pour la pro- jection du film Lecarnionau Parvis [Scène nationale de Tarbes) le 4 octobre 1977. Ce qui se déroule dans cet échange avec le public appartient à un autre temps. Pour un peu, on pour- rait en faire maintenant une représentation. C'est dans cette distance entre ce qui pouvait se jouer alors et ce que le cinéma nous donne à vivre aujourd'hui qu'il nous a semblé justifié de publier cet inédit.

Panoramique

De La diffusion au 1 %, de La place du court dans L'art et essai à La recherche, nous avons amorcé dans Le précédent numéro une réflexion sur Les chantiers - Les plus cruciaux nous semble-t-il - qui attendent Le court métrage dans Les prochaines années. Nous complétons ici ce parcours en évoquant La mémoire du court, La place de ce cinéma à La télévision et Lançons quelques pistes à propos d'un état des Lieux de L'animation. Les questions sont multiples, Les réponses à trouver encore plus. Nous aurons donc L'occasion, au fil de L'actualité, de revenir sur celles-ci et sur d'autres. IL y a encore beaucoup à construire.