Florence Miailhe

Découvert au centre parmpidou lors du mois du documentaire en décembre dernier, le cinéaste russe Victor Kossakovsky porte, depuis plus de quinze ans, un regard humain sur ses compatriotes. La dernière édition du Cinéma du réel nous donnait l'opportunité de voir son tout dernier film, svjato. Une occasion pour évoquer son travail d'écriture documentaire.

Chaque année, le festival de courts métrages, Paris tout court, invite un cinéaste à donner une leçon' de cinéma; en fait, un temps de parole libre autour de quelques projections, choisies par l'auteur et qui permettent de réfléchir sur son parcours cinématographique. Plus que de parcours, il faudrait parler, pour Alain Cavalier, du cheminement d'une pensée qui change plusieurs fois de piste sans jamais perdre le nord: la recherche d'une proximité avec ceux qu'il filme, proximité aussi avec les outils du cinéma.

S'il semble difficile de trouver des points communs entre les premiers longs métrages de mai-juin; l'inventaire à la Prévert ainsi composé laisse apparaître de louables

Enrichie cette année d'un sixième court métrage, l'oeuvre de Florence Miailhe cache dernière chacun de ses titres plusieurs années de travail pour réveiller la peinture de son cadre immobile. Explorant toutes les techniques d'animation directe, la réalisatrice déroule, dans le temps, la transformation de la matière guidée par le geste libre de sa main. Un spectacle fascinant dont elle dévoile ici quelques secrets.

Lors de sa 14e édition en décembre dernier, le Festival du film de Vendôme consacrait une rétrospective à l'oeuvre cinématographique de Priit Pärn. Une occasion précieuse de découvrir les films mais aussi de rencontrer l'homme qui, à bientôt soixante ans, incarne l'une des personnalités les plus marquantes de son pays. Une célébrité vécue sans complaisance et avec humour à l'image de virtuose de l'ironie.

Quelle catégorie de cinéma expériental, de recherche et d'animation s'est développée en France dans les années 60 ? Le récent décès de Walerian Borowczyk nous permet à travers l'examen de quelques-uns de ses premiers courts métrages, d'apporter des éléments de réponse à travers son héritage polonais, sa pratique de graphiste et son appétence pour le surréalisme, entre autres "ismes".

La haine de Mathieu Kassovitz, 1995

Les éditions Lowave, en collaboration avec Vidéo-formes, ont édité, en 2005, un DVD qui regroupe une part importante de l'oeuvre de Valérie-Emmanuelle Pavia. Quinze vidéos (en distribution chez Heure Exquise) réalisées entre 1995 et 2003, regroupées en chapitres : Esquisses, Portraits, Période Bleue et, à part, Le rêve de l'ours. Sans oublier la rubrique Bonus qui offre quelques commentaires et informations sur son travail tant vidéo que pictural.

Comme son nom ne l'indique pas, Shahryar Nashat est un jeune artiste suisse. Né à Téhéram en 1975, il a passé cependant toute sa vie à Genève, où il a suivi notamment l'enseignement de l'École des beaux-arts, en orientant très tôt ses recherches plastiques vers le domaine de la vidéo.

Le mois de mai est sans aucun doute le plus chargé de l'année, avec ses jours fériés, ses révisions d'examens, le tournoi de Roland-Garros et bien sûr, le Festival de Cannes, toujours là pour nous faire rêver et/ou nous énerver, qui se tient cette année du 17 au 28 mai. Du côté des chaînes de télévision, c'est évidemment du pain béni et une programmation toute trouvée ou presque.