La fête de l’animation

On confond bien souvent la Maison du film court et l'Agence du court métrage. Ces deux associations œuvrent pour le court métrage mais l’Agence du court métrage, créée en 1983, a pout voca-tion la diffusion des films alors que la Maison du film court accompagne le scénario jusqu'ã la copie o. Cette précision faite, suivez-nous pour une visite guidée dans les couloirs de la MFC.

Du 5 au 15 octobre, le Centre Pompidou rend hommage à l'acteur et cinéaste Pierre Clémenti (1942-1999) qui connut un début de carrière foudroyant : Le gué-para de Visconti, Belle de jour de Buñuel ou Porcherie de Pasolini. À côté des films de l'acteur, on pourra voir la filmographie quasi complète de Clémenti cinéaste, des films de son ami Etienne O'Leary (certainement le premier des cinéastes underground français), mais aussi les enregistrements des poèmes de Clémenti consignés par le musicien-cinéaste André Almuró, en 1957, et qui induisent de nouvelles hypothèses sur la naissance de l'underground français.

La ressortie en copies neuves de trois des films les plus célèbres du réalisateur arménien Artavazd Pelechian' remettent, opportunément, l'accent sur un cinéaste majeur de l'essai documentaire injustement "passé de mode".

Qui n'a jamais déploré l’uniformité supposée du jeune cinéma français? Derrière le poncif, c'est en réalité une large palette que balaie, à travers plusieurs familles certes parfois éloignées, la production de premiers longs métrages. Les sorties de la rentrée en témoignent tout particulièrement.

Ils produisent et défendent tous deux au sein de leur propre structure un cinéma typé, ancré dans l'époque. Si Florence Auffret et Justin Taurand semblent partager une exigence et une rigueur communes et un attrait pour les auteurs ambitieux, chacun trace, à son rythme, une voie qui lui est propre. Leur travail de producteur fut conjointement récompensé lors de la dernière cérémonie des Lutins, mais plus encore tout au long de l'année, à travers la présence souvent remarquée des films qu'ils produisent, dans de nombreux festivals. Nous avons souhaité les réunir afin qu'ils se racontent, un peu, et partagent, dans la lumière, ce qui les anime et les agite.

Du 17 au 3o octobre se déroule la 6e Fête mondiale du cinéma d'animation. Esquisse de ses temps forts, en salles, en DVD et en quelques films.

Du 17 au 3o octobre se déroule la 6e Fête mondiale du cinéma d'animation. Esquisse de ses temps forts, en salles, en DVD et en quelques films.

Je rêve d'un art sans auteur, d'un film débarrassé de l'idée théologico-économique de la "création", comme les arbres d'Empédocle de Straub et Huillet qui imposent leur feuillage et leur bruissement en deçà de toute production et de toute exploitation. Ils assument leur responsabilité d'arbres sans se soucier du commerce des graines. Lors des 20* Instants Vidéo, se tiendra à Marseille du 13 au 17 novembre le premier Congrès des artistes vidéo et poètes non alignés (sur les critères du marché). Vidéastes, musiciens, poètes, philosophes, plasticiens se côtoieront sur le même versant de la pensée sensible. Ils seront forêt.

Impossible de parler du court métrage sans évoquer le rôle déterminant des chaînes télé, partenaires recherchés des producteurs, fenêtres de diffusion convoitée. Toutes les chaînes françaises sont présentes sur la grande toile. Quelle place y font-elles au court?

Tourner en numérique pour exploiter en support pellicule est devenu banal. La qualité de l'image numérique est rapidement apparue "suffisante" , surtout avec la Ho. Les filières de montage, d'étalonnage numérique et de report sur film sontrodées. La plupart du temps le critère de chaix est donc économique'. Toutefois opter pourle numérique a des implications esthétiques dont les fondements sont souvent méconnus et dont la portée varie selon le format choisi. Pour ce premier dossier technique, nous avons choisi de comparer les rendus des supports film et de la Haute Définition.