Tous pervers ?

Il était une fois une petite fille des Balkans qui faillit devenir danseuse classique. Après une terrible agression, elle fit sa révolution et devint à la fois libertaire, squatteuse, chanteuse, écrivaine et féministe. Découvrez ici l’histoire atypique de Lola Lafon, une drôle de fée punk, une femme douce aux colères froides !

Sexistes, les syndicats? En théorie, ils défendent la parité et l’égalité. Mais sur le terrain, les organisations syndicales sont encore prisonnières de réflexes sexistes. Comme si elles avaient oublié qu’elles sont censées protéger – aussi – les travailleuses !

L'action sociale, une simple option! Tous les jours, les centres communaux d’action sociale (CCAS) livrent des repas à domicile, ouvrent des haltes-garderies et gèrent des projets d’insertion. Encore obligatoires, ils sont désormais menacés par une proposition de loi UMP, en examen au Sénat mi-octobre. Une « mauvaise idée » selon certains, à l’heure où les indicateurs de la précarité sont au rouge.

Un jour glacial de février 1868, dans la solitude d’une misérable mansarde du Quartier latin, un homme se donne la mort au gaz d’éclairage. Abel Barbin avait à peine 30 ans. Le docteur Regnier, sonné par le concierge, inspecte la petite chambre de bonne de la rue de l’École-de-Médecine et examine le mort. Le corps présente des anomalies. Abel Barbin possède à la fois un tout petit vagin et un tout petit pénis.

En trente ans, la surveillance médicale de la grossesse a été révolutionnée grâce au développement des techniques d’imagerie. Voir grandir son enfant in utero est aujourd’hui devenu presque banal, l’échographie étant le rendez-vous incontournable du suivi de la maternité. Grâce à ces différentes évolutions, les grossesses pathologiques sont désormais mieux détectées, ce qui est indéniablement un progrès salutaire. Mais, revers de la médaille, alors que la surveillance du foetus en gestation va de plus en plus loin, on voit toujours davantage de choses que l’on ne sait pas forcément interpréter...

Elles ne sont plus que soixante-dix en Corée du Sud et la plus jeune a 83 ans. Entre 1930 et 1945, elles ont été les esclaves sexuelles des soldats nippons ou « femmes de réconfort ». Tous les mercredis midi, depuis bientôt dix ans, elles sont une poignée à manifester devant l’ambassade du Japon à Séoul. Ces vieilles dames coréennes demandent au gouvernement japonais excuses et indemnités officielles. Début septembre, la Cour constitutionnelle sudcoréenne a pour la première fois pointé du doigt le gouvernement de Séoul, lui reprochant de ne pas s’investir assez pour cette cause.

Au XIXe siècle, les médecins remplacent le mot « péché » par un terme savant : « perversion sexuelle ». Ils affirment qu’il existe une sexualité « normale » par opposition à une sexualité « déviante » et se donnent pour objectif de soigner tous ceux et toutes celles qui se permettent de jouir librement. Au nom de la santé.

Si nous nous posons tous la question de la perversion à propos des adultes, quid des bambins ? Quand le petit Rémi coupe les oreilles du chien avec sa paire de ciseaux toute neuve ou quand il piétine joyeusement la main de son petit frère, faut-il en déduire que c’est un pervers en puissance ?

Quarante et un ans de télévision et, pourtant, Jean Libon s’est toujours bien gardé de trop intervenir sur la place publique. Une discrétion étonnante de la part du créateur de l’émission culte Strip-tease. Le bonhomme est truculent, son accent bruxellois aussi gras qu’une fricadelle, et aucun mur ne peut contenir les vibrations de son rire énorme. Il nous parle de la création de Strip-tease et de ses coups de gueule contre les médias. Un moment d’énergie et d’engagement qui donnerait la niaque à n’importe quel ado mollasson.

Les gitans du Royaume-Uni ont des taches de rousseur. Ils ne sont pas roms mais irlandais. Nomades depuis la grande famine du XIXe siècle, leurs ancêtres sont partis sillonner les routes d’Irlande et d’Angleterre, à la recherche d’une vie meilleure. Le nomadisme devient le mode de vie de ceux qu’on appelle aujourd’hui les Irish Travellers. Voyage au sein d’une communauté qui refuse de poser ses roulottes.

La sexualité n’est ni une science infuse, ni une somme de bons conseils à appliquer. Elle a beau être comme ça, changeante, aléatoire, parfois silencieuse, souvent dérangeante, on entend un nombre incroyable de bêtises à son sujet ! On nous tartine d’injonctions et de conseils soi-disant avisés, au mépris de ce constat tout simple : il y a autant de sexualités que de personnes. Le mieux, pour s’en rendre compte, est de prendre connaissance de la VRAIE vie des femmes. L’inavouable et l’inavoué. Au final, on se sent moins seule, parce que «ça alors, moi aussi, ça me fait ça ! »

Rester seule, non merci ! La famille, c’est fini ! Et la maison de retraite, pas question ! Certaines Allemandes ont tranché et préfèrent vivre entre femmes. Ouvrant du même coup des perspectives dans une société où le célibat est croissant et où les femmes survivent longtemps aux hommes. Rencontre avec des Berlinoises affranchies qui partagent un immeuble autogéré.

Avez-vous déjà remarqué que les partenaires dans un couple ont tendance à se ressembler ? En tout cas, de nombreuses études le confirment. Mieux encore : cette ressemblance s’accentuerait au fi l des ans passés ensemble. Étonnant phénomène qui s’expliquerait par les lois inconscientes du sentiment amoureux.