David Simon

Depuis les deux derniers mois, on a rien vu de mieux ou rien vu de pire. Pas la peine de tergiverser, la messe est dite !

Pour se vider le cerveau comme il faut, on aurait tort de se passer des mirifiques chaînes et fameuses émissions offertes par la TNT. Gros badtrip, enjoy !

Le cinéma, c'est l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes, a-t-on dit. Pas faux.

"C'est comme ça", "tout va trop vite", "on réfléchira plus tard"... Lorsqu'on entend ça, c'est qu'il est temps de tordre le cou à quelques idées reçues. Dont acte.

A l'occasion des 100 ans de sa naissance, le fabuleux compositeur, poète et plasticien américain John Cage (1912-1992) nous a accordé une brève interview posthume. Forcément, de l'au-delà, ça balance.

Dans "Brève histoire des Cahiers du cinéma", Emilie Bickerton pose la question qui fâche. Problème : le livre lui-même est complètement nul.

Johann Trümmel, Julien Gosselin et Pierre Martin tirent le portrait des gens qui ont un prénom. Tout le monde, de fait, passe dans "La Liste", sur le blog et / ou dans "Chronic'art" depuis septembre 2011. Les auteurs ? On connaît leurs prénoms, mais pas forcément les personnes, ni le projet. A l'occasion de la parution du recueil-compilation La Liste chez 10/18, essayons d'en savoir plus...

L'Antichambre est consacrée la démonologie, soit la possibilité de démontrer la présence concrète des démons, de connaître leurs traits distinctifs et d'apprendre à les combattre. Aujourd'hui, nous parlerons d'une entreprise consciente de fabrication de cadavres : Gallimard.

Raffinées, réflexives et totalement addictives : les séries télévisées ont conquis de nouveaux spectateurs en mordant sur le territoire du cinéma. Mais la sériephilie qui s'invente sous nos yeux vaut-elle mieux que le simple ravalement culturel d'un loisir de retraité ?

Journaliste, écrivain ou homme de télévision : on peut prêter plusieurs vies à David Simon, l'homme derrière "The Wire" et "Treme". Mais lui n'en a jamais vu qu'une, celle d'un journaliste narratif fasciné par l'écriture du réel. Au moment où paraît en France son roman "Baltimore", éblouissante réussite documentaire et littéraire, retour avec lui sur le fil rouge d'une carrière entièrement vouée à explorer les tréfonds des cités américaines.

Sous ses atours de chick-flick désenchanté, "Girls" marche en fait confortablement sur les traces de ses prédécesseurs. La série ultra plébiscitée de Lena Dunham a-t-elle vraiment de quoi faire la différence avec "Sex and the city" et autre "Gossip girl" ?

On l'a connu au petit écran dans Palace avec le rôle du Professeur Rollin, on l'a vu sur les planches en solo ou aux côtés d'Edouard Baer et d'Alexandre Astier. Son humour grinçant et souvent absurde séduit un large public… pourquoi pas nous ? A l'occasion de la sortie d'un coffret DVD de ses spectacles, rencontre avec cet esprit libre et quelque peu tourmenté.

Il enchaîne les rendez-vous promo devant un public qui le découvre enfin. Voici pourtant plus de dix ans que Patrick Deville compose une œuvre passionnante, entre aventures coloniales et révolutions perdues. Rencontre calée un soir entre deux lectures publiques avec un auteur fatigué mais généreux de ce temps qu'il n'a plus.

Vingt cinq ans déjà d'une saga ponctuée de chefs-d'œuvres, et pourtant Hideo Kojima garde cette soif toujours intacte d'étendre l'univers vertigineux de "Metal Gear". Le trailer impressionnant de "MGS ground zero" dévoilé au Tokyo Game Show aura achevé de faire renaître l'enthousiasme des déçus du quatrième épisode. Avec un nouveau moteur de jeu et des projets tournés vers le cloud gaming, il nous dévoile ses inspirations, avec un seul mot d'ordre : surprendre le joueur.

Dans les installations vidéo monumentales de Doug Aitken, l'image n'est plus là pour raconter une histoire mais pour interroger notre perception du temps, de la mémoire et de la transformation. Et si le cinéma n'en était encore qu'à un stade embryonnaire ?

Au plus bas de sa popularité boursière, le Social network a subi un véritable séisme d'une toute autre nature : une remise en cause de son essence même par la collision des strates d'intimité dont il est censé garantir la séparation ? A moins que, justement, il n'essaye (comme il n'a jamais cesser de le faire ?) de redéfinir notre rapport à la vie privée...

Passé l'âge d'or des années 80, le Jeu de rôle a amorcé un lent déclin, au moins quantitatif, à partir du milieu des années 90. Mais l'histoire n'est pas terminée et, contre toutes attentes, le jeu de rôle assume une belle trentaine fringante et dynamique entre les mains de quelques passionnés. Jugez sur pièces (ou sur figurines).