Thonet, une légende pérenne

Dans cette rubrique, COLLECT questionne la place des jeunes artistes dans le monde de l’art contemporain. Pourquoi réalisent-ils leurs œuvres ? D’où tirent-ils leur inspiration ? Comment percoivent-ils leur propre place dans le monde de l’art ? Ce mois-ci, Rinus Van de Velde (1983, Louvain) répond à ces questions.

Dans cette rubrique, COLLECT tente de révéler la personne qui se cache derrière le professionnel. Nous interrogeons tous les mois une personnalité du monde de l’art sur des sujets plus intimes comme ses plats préférés ou ses passe-temps favoris. Ce mois-ci, visite chez Caroline Notté (1977, Bruxelles), architecte qui crée des espaces de vie avec un immense souci du détail.

Photographe anversoise, Debby Huysmans est diplômée du KASK de Gand. Après avoir été déjà honorée au FOMU d’Amsterdam, lors de la biennale de Moscou ou au Kulturhuset de Stockholm et fait l’objet de plusieurs publications (notamment Elk Island Construction Workers Moscow et Late Spring), c’est au tour du Centre culturel de Malines d’accueillir son travail en l’espace intimiste De Garage.

Claude Rutault développe une œuvre à la fois singulière et irréductible. Afin de mettre à nu les éléments constitutifs de la peinture, l’artiste français, plutôt que de manier les pinceaux, préfère édicter un ensemble d’instructions. Avec lui, la peinture n’est plus peinture. Elle n’est ni représentative ni figurative.

Le soft power du Grand Palais

Un double lieu ouvre à Jette

Le musée M à Louvain propose la toute première exposition rétrospective des œuvres de la famille Borman, des sculpteurs bruxellois du Moyen-Âge : « Tout le monde connaît aujourd’hui Jan van Eyck, Rogier van der Weyden, Dirk Bouts et Pierre Bruegel. Or, même si les Borman furent les meilleurs sculpteurs de leur temps, personne n’en a entendu parler. Espérons que cela change ! »

Quand on pense aux masques, on pense au carnaval, aux rituels tribaux africains ou aux masques de la mort, au théâtre, au cinéma et à la mode, aux jeux de rôle, à la transformation des identités, au voile et à la protection. Le masque constitue l’un des objets ayant l’histoire la plus longue, la plus riche et la plus controversée au monde. Il possède également une longue tradition dans les arts plastiques. Mais comment traite-t-on du sujet dans l’art contemporain ?

Une légende pérenne

« En 1913, j’eus l’heureuse idée de fixer une roue de bicyclette sur un tabouret de cuisine et de la regarder tourner. » Et si cette phrase prononcée par Marcel Duchamp amorçait, à elle seule, toute la dynamique qui nous intéresse aujourd’hui ? Une expo- sition revient sur les amours passionnées et passionnantes qu’entretinrent le surréalisme et le design au cours des cent dernières années.

Avec Matrix III (2019), l’artiste anglais Antony Gormley (récompensé du Turner Prize en 1994) réactive une installation in situ imaginée quatre ans auparavant pour son exposition personnelle en la Galerie Thaddaeus Ropac. L’œuvre se compose d’une quinzaine de parallélépipèdes faits de treilli métallique, identique à celui utilisé pour les coffrages des bâtiments en béton. Juxtaposés les uns aux autres, ceux-ci forment un volume imposant de plus de 15 mètres de long sur 7 mètres de haut.

Maître de l’ombre et hors de l’ombre

Se mesurer aux étoiles

Septembre sonne la rentrée et la fin de l’été... L’occasion d’éclairer une œuvre, Automne, les meules de foin de Jean-François Millet. Un peintre et pastelliste lumineux, malheureusement éclipsé par un tableau à la célébrité écrasante, L’Angélus.

Depuis le début du XXIe siècle, designers et artistes sont de plus en plus nombreux à intégrer la céramique comme support de leurs créations. Sterling Ruby en est un bel exemple. Rinus Van de Velde s’est aussi laissé séduire par ce matériau qui offre des possibilités infinies. Ce n’est donc pas un hasard si la céramique joue un rôle crucial en ce mois de septembre, à Bruxelles.