Francis Alÿs

Les visiteurs d’Art Antwerp l’auront sans doute remarqué, l’équipe organisatrice d’Easy Fairs a tenu bon. En dépit de la crise sanitaire toujours latente, elle élaborait une version plus petite, tout aussi passionnante, de l’événement bruxellois. Cette fois, c’est bel et bien le grand retour de la grande sœur, Art Brussels, lors week-end suivant l’ouverture de la Biennale de Venise (lire par ailleurs).

Dans cette série, COLLECT s’intéresse à la place occupée par les jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi ont-ils choisi cette voie, W d’où leur vient leur inspiration et comment se positionnent-ils ? Ce mois- ci, c’est au tour de Willie Morlon (1992) de s’exprimer.

Eurana Park, Weatherly, Pennsylvania, 1985, tirage gélatino-argentique, 24,45 × 19,37 cm. © de l’artiste / Courtesy Galerie Thomas Zander Qui ne croit pas en la perception de la personnalité d’autrui devrait regarder de près les œuvres de Judith Joy Ross. Car ce qui se produit à la vue de ses images transcende tout ce que l’on peut ressentir. Subtiles et prenantes, elles rendent l’anonymat tangible.

Interrogeant sans cesse le rôle de l’artiste dans la société, Els Dietvorst se situe volontairement hors des circuits traditionnels. Sa pratique s’inscrit dans un processus créatif qui dépasse largement le cadre d’un atelier et d’une galerie. Découverte d’une démarche tenant du rituel et de l’échange mutuel.

La valeur d’une oeuvre généreuse

Que signifient goût, argent et pouvoir dans la vie et le travail d'un artiste ? COLLECT s'est rendu à New York pour rendre visite au galeriste de renommée mondiale Larry Gagosian. S’il possède un œil pour dénicher les talents, il semble s'être libéré de sa quête de sophistication. « J’aime l’apparence des choses », précise-t-il.

Les antiquités romaines gardent toujours une place à part dans l’imaginaire occidental. Symbole du classicisme et affirmation de la puissance d’un Empire aux dimensions gigantesques, les objets et œuvres d’art attachés à cette civilisation demeurent une valeur sûre du marché, à l’abri de la spéculation.

Chantre de l’esprit du temps

La photographie est un média relativement jeune et qui n’a pas encore révélé tous ses secrets. En outre, avec l’essor du numérique, sa conservation gagne en complexité. Au Nederlands Fotomuseum de Rotterdam, on garde à l’œil temps et technologie. Il s’agit d’un des seuls musées du genre, dans le Benelux, qui dispose d’un atelier de restauration et de numérisation de photographies. Sa conservatrice, Loes van Harrevelt, nous détaille les arcanes d’une conservation optimale de même que les défis du futur.

Si elle fut inventée pour répondre à un besoin pratique, la fibule a fait, dès l’origine, l’objet d’une singulière attention. Réalisée en matériaux nobles et coûteux, finement décorée, elle assuma un rôle ornemental. Et lorsqu’elle perdit son rôle de fermoir, elle devint tout simplement une broche illuminant le vêtement, se déclinant à l’infini.