Le petit Dreyfus illustré

Chronologie élémentaire de l’affaire

Le grand rabbin chez le préfet

Le nom de Louis Lépine est resté célèbre, parce qu'il a été le créateur du Concours, ouvert aux petits inventeurs, qui porte son nom. Lépine était préfet de police au moment de « l'Affaire ». Curieusement, il ne consacre, dans son livre intitulé Mes souvenirs, que deux pages au sujet, bien qu'il ait été en outre l'observateur du gouvernement au huis clos du premier Conseil de guerre. Toutefois, ces deux pages sont lourdes d'un récit qui a donné lieu à bien des interpretations. Sans entrer dans ce jeu, nous les reproduisons telles quelles :

Les expertises graphologiques

Lorsque les soupçons se portèrent sur Dreyfus, on demanda à Alphonse Bertillon, chef du service de l'identité judiciaire à la préfecture de Police, de se livrer à une étude comparative de l'écriture du bordereau et de celle du capitaine. Bertillon, à l'issue d'une démonstration extrêmement compliquée, conclut que Dreyfus avait bien écrit le bordereau, mais en déguisant son écriture. Cette manière de voir a été détaillée dans un opuscule paru en 1904 sous la signature: "Un ancien élève de l'Ecole Polytechnique". En voici le résumé fait par l'auteur même:

Des aveux ou pas ?

Les partisans de l'innocence de Dreyfus ont toujours nié qu'il eût, à quelque moment que ce fût, prononcé quelques aveux que ce fussent. Cependant, il existe dans les dossiers de la Guerre plusieurs documents qui paraissent contredire cette assertion. Sans, pour notre part, sur ce sujet comme sur tout autre, prétendre prendre position, nous nous bornerons, ici comme toujours, à fournir au lecteur les documents en notre possession, d'où il tirera les conclusions qui lui sembleront justes. Il existe donc, aux archives de la Guerre, un bordereau dont on trouvera ici la reproduction, qui a pour titre cc Dossiers des aveux de Dreyfus ».

Le faux Henry

Lorsque Godefroy Cavaignac, fils du général Cavaignac, devint ministre de la Guerre, il désira compulser le dossier Dreyfus.

Le texte intégral de “J’accuse”

par Emile Zola

On avait d'abord intitulé son pamphlet : « Lettre au président de la République ». Trouvant cela terne, Clemenceau, pour le publier sur toute la« une» de L'Aurore, lui donna le titre beaucoup plus accrocheur de« J'accuse», sous lequel il est connu désormais. Cependant, presque toujours, on n'en cite que les derniers paragraphes, ceux qui commencent tous, justement, par la formule «J'accuse». Il nous paraÎt utile d'en donner ici le texte complet.

Dreyfus, Jaurès et l’indépendance de la Cour de cassation

par Jacques lsorni

L’épilogue judiciaire ... et sa contestation

Le 12 juillet 1906, un arrêt de la Cour suprême cassait sans renvoi le jugement du tribunal militaire de Rennes, mettant ainsi un terme à une procédure qui durait depuis douze ans. Cependant n'en était-il pas ainsi terminé avec toute contestation. La décision de la Cour semblant à certains juristes (dont, de nos jours, Jacques lsorni) discutable en la forme, les anti-dreyfusards les plus rigoureux n'estimèrent pas que justice fût vraiment faite, et la vérité établie.

L’affaire Ulmo

L'affaire Ulmo, plus récente que l'affaire Dreyfus, est fort peu connue, et sans doute, en soi, ne mériterait-elle pas davantage, s'il n'y avait un contraste frappant avec l'affaire Dreyfus.

La “petite affaire Dreyfus”

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