Jacques Louis David

Sébastien Allard

par Armelle Fayol

Pour avoir peint Marat assassiné, Bonaparte à cheval et le sacre de Napoléon, David est entré pour toujours dans nos livres d’histoire. Député de la Convention, son nom est associé à l’une des périodes les plus brûlantes qu’ait traversées la France mais aussi au renouveau du grand genre, cette fameuse « école française » dont on a vu en lui le père. En se mesurant à ce véritable monument, dont la carrière a traversé six régimes, l’exposition du Louvre éclairer d’un jour nouveau les choix esthétiques d’un homme qui voulut agir sur son temps, les pinceaux à la main.

Qui était David ?

par Alexis Merle du Bourg

Pas de grand artiste sans grand « caractère ». Les vertus de David, son ambition, son perfectionnisme, offrent un revers – jalousie vindicative, aveuglement, sectarisme – que son génie peine à rendre supportable. Appartenant à la catégorie (fournie) des maîtres antipathiques, il doit être considéré à l’aune d’une époque bouleversée.

Avant et après Rome

1770-1781

Le choix du classicisme

Au cours de la décennie qui suit son retour de Rome, David impose au Salon puis à l’Académie royale sa stature hors norme, s’attirant de nombreuses commandes et dirigeant bientôt un vaste atelier. Le choix du classicisme, les grands sujets antiques qu’il met en scène dessinent la voie d’une nouvelle école française dont il devient le porte-étendard.

Le Serment des Horaces

par Alexis Merle du Bourg

Peindre ou faire l’histoire ?

par Barthélémy Jobert

Pendant la période révolutionnaire, la politique se mêle étroitement à l’art pour David, et plus encore entre septembre 1792 et juillet 1794, moment d’instauration de la république en France, au cours duquel il participe au gouvernement qui se radicalise autour de la figure de Robespierre. Cet engagement, qui lui sera par la suite fort reproché, est déterminant pour l’interprétation de sa vie et de son œuvre.

Dans l’atelier de David

par Barthélémy Jobert

Rompant avec les usages et les traditions académiques, David a ouvert un atelier et eu des élèves dès son retour de Rome en 1781. Jusqu’en 1815 et son départ pour Bruxelles, il aura au total plus de 400 élèves répertoriés, tant français qu’étrangers. C’est dire son importance dans l’évolution de l’école française pendant un demi‑siècle.

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