Numéro 12

Ouverture

par Frédéric Forte

Seul poème écrit et inédit d’un livre « abandonné » intitulé Très peu d’objets nous font de l’ombre et basé sur les 64 hexagrammes du Yi King.

Permanence

par Jean-Claude Goiri

Je ne me promène jamais aussi bien que quand je suis bien enfermé, ou plutôt que quand on m’enferme de force, je veux dire que la racine carrée de la volonté de m’enfermer dans les carrures des autres me sert de base pour calculer le rayon de l’ampleur que je vais prendre multiplié par la longueur qui relie les deux pôles de cette terre

Puits

par Edith Masson

Que font ces gens qui passent et repassent coupent la route la recoupent juchés sur les tracteurs dans l'isolement de ces plaines rases et la seule nature

Libres courts

par Myriam OH, Adeline Giustinati-Miermont, Béatrice Machet, Catherine Serre, Gabriel Henry, Aurélia Bécuwe, Gabrielle Jarzynski, Nadia Gilard

Poésies libres et courtes déployées dans ce numéro par :

Braquages

par Jacques Jean Sicard, Georges Thiéry, Murielle Compère-Demarcy, Christophe Sanchez, Hervé Jamin

Tous feux braqués sur des sujets singuliers : Fragments par Jacques Jean Sicard : Mariage entre cinéma et poésie.../... Second souffle par Georges Thiéry : Tergiversations d’une vie intérieure ballotée par des vents contraires ; nos oscillations quotidiennes entre égoïsme et altruisme.../... Murielle Compère-Demarcy : La révolte en marche.../... Les gens par Christophe Sanchez : Les voisins des gens qu’on connaît si bien.../... Kiloknaller par Hervé Jamin : Aux Pays-Bas ‘kiloknaller’ est le nom donné par une chaîne de supermarchés à la vente de paquets de viande au kilo à un prix excessivement bas. Une traduction approximative pourrait être ‘kilo superchoc’ ou ‘kilo-qui-claque’. Le choc est surtout pour les animaux abattus et élevés dans cette optique de surconsommation.

De long en large

par Yannick Torlini, Chloé Charpentier

Des textes longs et larges qui remplissent toute une page!! Chloé Charpentier : Épilogue d'un roman inachevé.../... Yannick Torlini : à cette guerre