Villa Albertine

Les intellectuels français en lutte contre les réactionnaires

par Guy Sorman · visuels: Hervé Pinel

Philosophe de formation et journaliste, Nicolas Truong, 54 ans, dirige les pages Débats et Idées du journal Le Monde, dans lesquelles il rend compte de la vie intellectuelle française, à l’affût de la prochaine révolution.

La Tour Eiffel

par Clément Thiery · visuels: Broll, Pascida

Chaque mois, France-Amérique examine les symboles qui unissent – ou divisent – la France et les États-Unis. Ce mois-ci, la tour Eiffel et la statue de la Liberté, qui partagent une histoire méconnue.

Cinq figures françaises de la tech aux Etats-Unis

par Benoît Georges

Alors que Las Vegas accueille de nouveau, début janvier, la plus grande foire mondiale consacrée à la technologie, coup de projecteur sur cinq personnalités tricolores qui ont marqué – et marquent encore – la tech américaine.

Anny Blatt

par Guénola Pellen

Dans les années 1980, la journaliste franco-américaine Anne Sinclair impose son style à la télévision. Son secret ? Des questions sans concessions, un regard intense défiant les hommes de pouvoir et ses pulls en mohair signés Anny Blatt. La griffe historique fait son grand retour sous l’impulsion de deux femmes : Anne Molineau, styliste, et Marion Carrette, présidente du label.

La Villa Albertine réinvente le soft power à la française

par Jean-Gabriel Frédet

Pour mieux coopérer avec les États-Unis dans le domaine des arts et des idées, la France a lancé un nouveau concept de résidence pour artistes. Sa Villa Albertine s’inscrit dans la lignée des résidences historiques de la France à l’étranger – à Rome, Madrid et Kyoto – mais entend renouveler la tradition de la diplomatie culturelle française et le regard des citoyens américains sur sa culture.

Fanny Liatard, Jérémy Trouilh

Chaque mois, France-Amérique donne la parole aux pensionnaires de la Villa Albertine, la nouvelle institution culturelle du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, qui propose un programme annuel de 60 résidences artistiques et culturelles aux États-Unis. Commençons cette série avec Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, les réalisateurs français du film Gagarine sur une cité d’Ivry-sur-Seine, en région parisienne. En résidence à New York depuis le mois d’octobre 2021, ils se sont installés à Harlem pour écrire leur prochain long métrage, Still I Rise. À pied ou à vélo, ils s’imprègnent du quartier, rencontrent les résidents, des voisins, des universitaires, des soignants et des photographes. Voici leur témoignage.

Francis Picabia

par Tracy Kendrick

Né il y a 143 ans ce mois-ci, le peintre, poète, éditeur, illustrateur, décorateur et costumier, ré-utilisateur d’images, générateur de buzz et organisateur d’événements hors pair aurait prospéré dans le monde actuel des mashups, mèmes, pièges à clics et autres réseaux sociaux. Dans ses peintures, Francis Picabia (1879-1953) s’est frotté à des styles allant de l’impressionnisme à l’abstraction et au kitsch, créant un large corpus, mais sans une toile emblématique ou une esthétique notable dont on pourrait se souvenir. Ce qui lui a peut-être coûté sa notoriété, tout en laissant son œuvre agréablement sous-exposée.

Deborah Turbeville

par Carla Peyrat

En 1979, Versailles n’est pas encore le troisième site touristique le plus visité de France. Le château, qui sera inscrit cette même année au patrimoine mondial de l’Unesco, s’est endormi le temps de restaurations. C’est dans ce palais replié sur lui-même, succession de pièces abandonnées à des années lumières des fastes de la cour du Roi Soleil, que déambule la photographe américaine Deborah Turbeville. Des images hors du temps, récemment acquises par le fonds américain MUUS.

Les lunettes Vuarnet

par Guénola Pellen · visuels: Antonio Soares

Calibrées pour l’altitude et la neige, ces lunettes ont été adoptées à la ville par les minets et les stars. À l’instar d’Alain Delon, Miles Davis et James Bond !

Jacques Schiffrin

par Sophie Joubert

Fondateur de la célèbre collection de la Pléiade, qui publie les classiques de la littérature française et mondiale, Jacques Schiffrin (1892-1950) s’est exilé deux fois. D’abord à Paris dans les années 1920 puis à New York, où il s’est installé dans les années 1940 pour fuir la guerre en Europe et les persécutions contre les juifs. Grand éditeur et ami d’André Gide, il a participé à l’aventure de la maison d’édition américaine Pantheon Books, qui perdure aujourd’hui. La parution française de Jacques Schiffrin : Un éditeur en exil, de l’historien Amos Reichman, est l’occasion de revenir sur son parcours et sur cet âge d’or de l’édition.