2010

Still Life

par Hanna Alkema

La part des choses #3 / Still life à Mains d’oeuvres - Saint-Ouen

Sensorialités excentriques

par Estelle Nabeyrat

Sensorialités excentriques au musée départemental d'art contemporain de Rochechouart.

Play it again, Sam

par Yann Ricordel

Erwin Wurm - One minute more, à La box - Bourges

Fréquences

par Lise Guéhenneux

Cycle d’exposition Fréquences au Transpalette - Bourges

Jean Bonichon

par Méline Bourki

Parler du travail plastique de Jean Bonichon en citant Gombrowicz pourrait tenir du grand écart, s’il n’était pas question de décrire une tentative narquoise et iconoclaste d’interprétation du monde : l’évocation d’un regard facétieux exercé à l’égard d’un certain dérisoire de l’existence. Déraisonnable et pléthorique, Jean Bonichon n’a de cesse d’explorer une mythologie de la banalité au travers de performances, d’actions filmées ou de sculptures, sous le mode du décalé et de l’angle irrésistiblement éclaté.

Hervé Bréhier

par Audrey Illouz · visuels: Sébastien Camboulive

Si les objets contondants (bris de verre, lames de couteaux, fils de barbelés) affleurent à la surface des œuvres d’Hervé Bréhier, la menace physique qu’ils contiennent est souvent étouffée par d’autres matériaux tels de la laine mohair ou de la cire qui viennent partiellement calfeutrer un danger latent.

Anthony Duranthon

par Nathalie Roux

Glaneur d’images, piochées dans l’intimité des albums de famille, les archives de l’Histoire, les extraits cinéphiliques, les réseaux gordiens des technologies de la communi- cation mondialisée, Anthony Duranthon, revisite l’art de la narration sociologique en construisant, à travers différentes séries, une « galerie de portraits », avatars ultimes de la dépersonnalisation, au profit d’un catalogue social, comme autant de secrets à (dé)voiler jalousement.

Anne-Sophie Emard

par Samy da Silva

Dédiée à l’artiste déportée Anna Garcin Mayade, l’installation «La mémoire d’Anna» de Anne-Sophie Emard est une trame, une articulation de dispositifs visuels qui appellent en nous d’autres images, mais aussi des mots, des lectures, des pensées et des silences qui font monde, qui incitent à un recueillement dans le voir et le lire, qui nous rapprochent d’une intime résonance, vers là où demeurent à la fois le continuum et les disjonctions de la matière-mémoire humaine.

Philippe Eydieu

par Elisabeth Wetterwald

Une grande partie des œuvres de Philippe Eydieu repose sur des distorsions, sur des détournements et sur des jeux qui perturbent les fonctions habituelles des médiums ou des matériaux qu’il utilise. Il se sert par exemple d’une caméra pour filmer le bref instant d’immobilité totale pendant lequel un personnage est en train de prendre une photographie dans un paysage.

Yann Gourdon

par Elodie Ortega

Je n'envisage le travail du son qu'en corrélation à un environnement - un paysage ou une architecture. Mes pièces s'inscrivent dans une durée établie et prennent la forme de dispositifs autonomes en ce qu'elles ne nécessitent pas l'intervention d'un interprète.

Sébastien Maloberti

par Sébastien Maloberti

J’écris sur quelques pièces récentes sous la forme de notes afin de rester dans un rapport momentané et de ne rien fixer de façon définitive, cette série n’étant ni «raisonnée », ni même achevée. Ces pièces forment un groupe de plusieurs sculptures/constructions réalisées à partir de Janvier 2010. Cette série compte une dizaine d’éléments, assez différents par leurs dimensions et leurs formes, mais qui restent très proches par l’utilisation répétée d’un même objet: le gobelet en plastique.

Frédéric Ollereau

par Marie Gachen

Réseaux de laine pour une poétique de l'espace

Eric Provenchère

par Eric Provenchère

Pour répondre de façon plus spécifique sur mon travail, je me suis aidé du questionnaire utilisé dans le livre intitulé : Peindre ? Enquête & entretiens sur la peinture abstraite ; Claude Briand-Picard, Christophe Cuzin, Antoine Perrot. Galerie Bernard Jordan.

Delphine Rigaud

par Marion Wagner

Tracer vient du latin populaire tractore, de tractus, trait, substantif formé sur le participe passé de trahere, tirer. Trait vient du verbe traire. Traire est un mot de base d’origine populaire, directement issu du latin par évolution continue. Attesté pour la première fois en 1080 dans la chanson de Roland, traire est tirer jusqu’au XVI siècle. Tirer (le lait) apparaît à la fin du XIII siècle et se substitue à l’ancien français moudre, issu du latin molĕre, broyer. Il élimine les autres emplois de traire au XVIe siècle et demeure concurrencé par tirer, au sens de traire (une vache) dans les parlers du Centre [...]*.

Jean-Baptiste Sauvage

par François Pierre-Jean

Two-in, two-out est un projet réalisé par Guillaume Louot et Jean-Baptiste Sauvage dans le cadre de Local Line 3, actuelle édition d’un cycle d’expositions initié par le Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne Métropole et consacré à l’art contemporain. Je connais bien le travail de Jean-Baptiste Sauvage mais découvre à peine celui de Guillaume Louot, par conséquent je ne saurai les mettre en dialogue qu’au ressortir de cette proposition commune