Parquez-moi d’amour

Jaufré Rudel (XIIe)

Un juif était vizir du sultan. La fille unique de ce sultan avait des yeux magnifiques. Elle et le vizir s’aimaient. C’était un juif d’une grande beauté. Dieu lui avait donné la perfection. Il avait de grands yeux noirs.

Conte africain, tribu karanga.

Un proverbe le dit : quand le coq a chanté, la poule doit se taire. Mais cet édit de basse-cour ne vaut pas au jardin d'amour.

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De la Fine Amor, art d’aimer situé du côté du chant, de la poésie, de “l’attente éblouie”, on est passé aujourd’hui à l‘amour “objet de consommation”.

Ces quelques noms révèlent la subtilité infinie des variations de l’amour en arabe.

Les femmes sont nombreuses à composer des poèmes d’amour qui évoquent la passion, l’attente, l’harmonie à partir de thèmes comme l’eau, la rosée, les vagues, les roseaux, la fumée pour n’en citer que quelques uns.

Il est une chose peut-être plus cruelle que l’absence du langage, c’est celle du rire, ce jaillissement spontané du sentiment, qui a été refusé par Dieu aux créatures incons- cientes.

À quel besoin d’expression, à quelle nécessité affective absolue, correspondent ces flopées de tendresse à l’en- contre de nos animaux domestiques... et qu’en est-il aussi de cette ressemblance physique et psychique lisible dans bien des cas par autrui et qui unit un maître et son chien ?

À l’occasion de la sortie de son Dictionnaire amoureux de la Grèce, “florilège de rencontres heureuses et sur- tout durables”, paru chez Plon (2001), La Grande Oreille a rencontré Jacques Lacarrière.