Winter’s Bone

Amours salées et plaisirs sucrés de Joaquín Oristrell

par Marguerite Debiesse

Bonne humeur et énergie portent ce parcours joyeusement atypique d’une jeune cuisinière qui décide de son destin et de ses amours sans sacrifier les uns à l’autre. Sous une apparente légèreté, cette comédie est une ode à l’aptitude au bonheur.

127 heures de Danny Boyle

par Anne Berjon

En faisant de la randonnée, Aron Ralston reste bloqué pendant cinq jours dans un canyon, sans équipement ni vivres. Danny Boyle réussit à insuffler tension et émotion à cette histoire vraie portée par James Franco, et donne un sens à ses effets très clinquants.

Rio Sex Comedy de Jonathan Nossiter

par Marguerite Debiesse

Ni documentaire, ni film choral, ni pure fiction, ce film inclassable, en forme de comédie branquignole, épingle tous azimuts les étrangers de Rio, sans épargner totalement les locaux. Trop inégal et déconcertant, il recèle pourtant quelques pépites.

Sanctum de Alister Grierson

par Simon Gutman

Produit par James Cameron, Sanctum conte le destin d’un groupe coincé dans une grotte millénaire. Loin de toute innovation ou esbroufe technologique, le résultat est un bon vieux film catastrophe des familles, nullement original mais pas déplaisant.

True Grit de Joel & Ethan Coen

par Marine Quinchon

Dans l’Arkansas des années 1870, une adolescente engage un vieux marshall bourru pour tuer l’assassin de son père. Jeff Bridges enterre John Wayne dans cette adaptation du roman de C. Portis par les frères Coen, inspirés par les décors mythiques de l’Ouest.

Les Voyages de Gulliver de Rob Letterman

par Marine Quinchon

Dans cette adaptation très libre du classique anglais, un mystérieux tourbillon envoie l’irrévérencieux Jack Black sur la très honorable île de Lilliput. Ce choc des cultures réserve des situations très cocasses. On en aurait souhaité davantage.

Avant l’aube de Raphaël Jacoulot

par Simon Gutman

Un hôtel sous la neige, une famille bourgeoise qui tente de se protéger à tout prix et un jeune homme fauché en quête d’un foyer : tous les éléments d’un bon récit noir à la Simenon sont réunis dans ce deuxième film élégant et réussi.

Never Let Me Go de Mark Romanek

par Anne Berjon

Situé dans une Angleterre parallèle, Never Let Me Go montre trois temps de la vie accélérée d’être brisés, des clones conçus pour faire don, une fois adultes, de leur organes vitaux. Sur fond de science-fiction, un drame beau et terriblement déprimant...

Paul de Greg Mottola

par Rocco Labbé

Paul est un extraterrestre qui essaie de rentrer chez lui. Il n’a ni le doigt qui brille, ni un drôle de langage. Il fume des pétards, est fan des musiques seventies, et accessoirement en sait un rayon sur le cosmos. Dans la veine des comédies Apatow : sympathique.

Winter’s Bone de Debra Granik

par Roland Hélié

Film intense et noir, Winter’s Bone, deuxième film de Debra Granik, est l’une des excellentes surprises de ce début d’année. Une histoire de famille, pleine de bruit et de fureur, se joue dans une Amérique d’humidité et de sous-bois. Remarquable.

Fighter de David O. Russell

par Michael Ghennam

Grandeur d’un boxeur, décadence d’un autre. Instantané d’une famille dysfonctionnelle mais attachante. Porté par des comédiens fabuleux, Fighter est un entraînant biopic détourné, à la fois chronique sociale, drame sportif et comédie douce-amère