Ava de Léa Mysius

L’Amant double de François Ozon

par Gaël Reyre

Chloé découvre que son compagnon psychiatre lui cache quelque chose. Ozon tente un thriller dénué de complexes, entre Cronenberg et De Palma. Mais il lui manque d’être assez crédible pour être pris au sérieux, ou assez décalé pour être drôle.

HHhH de Cédric Jimenez

par Michel Berjon

Le “Boucher de Prague” et les Résistants qui ont mis fin à ses méfaits sont ici filmés sans distance, avec une complaisance esthétique déplaisante. Filmée en anglais et sans Allemands par un Français, cette page de l’Histoire est filmée sans enjeux ni rigueur.

Le Jour d’après de Hong Sangsoo

par Aude Jouanne

Hanté par le souvenir de son ancienne maitresse, un éditeur fait face à la jalousie de sa femme et l’arrivée de sa nouvelle employée. Variation plus personnelle du système Hong Sangsoo, Le Jour d’après est un portrait délicat et doux-amer de l’errance amoureuse.

The Wall de Doug Liman

par Gaël Reyre

Wonder Woman de Patty Jenkins

par Aude Jouanne

Celle qui vivra de Amor Hakkar

par Marine Quinchon

À travers les histoires croisées de deux femmes qui ont vécu, l’une la Seconde Guerre mondiale, l’autre la Guerre d’Algérie, le cinéaste Amor Hakkar (La Preuve) tisse un drame antimilitariste saisissant, servi par une mise en scène élégante.

Ce qui nous lie de Cédric Klapisch

par Aude Jouanne

Après dix ans d’absence, Jean revient auprès de sa soeur et de son frère pour s’occuper du domaine viticole familial. Un “feel good movie” sympathique qui, sans faire preuve d’une grande originalité, séduit par la tendresse et la sincérité qu’il dégage.

Creepy de Kiyoshi Kurosawa

par Thomas Fouet

Takakura emménage dans un nouveau quartier et fait la connaissance de son voisin... qu’il soupçonne d’être impliqué dans la disparition d’une famille. En renouant avec le thriller, Kurosawa signe un film d’une noirceur extrême et d’une maîtrise totale.

Free Fire de Ben Wheatley

par Michael Ghennam

Pendant les années 1970, un deal d’armes se déroule (très) mal. De ce postulat minimaliste, le génial Ben Wheatley brode une intrigue rocambolesque en forme d’humble exercice de style virtuose. Anecdotique en apparence, mais réjouissant.

La Madre (La Madre) de Alberto Morais

par J A M

La Momie de Alex Kurtzman

par Marine Quinchon

Tom Cruise revient truster le grand écran avec un film d’aventures complètement idiot mais plutôt drôle, qui revisite le bon vieux mythe de la momie maudite. Le tout filmé avec des moyens pléthoriques, qui en mettront plein les mirettes à un large public.

Nos patriotes de Gabriel Le Bomin

par Amélie Leray

En évoquant un aspect méconnu de la Résistance, Nos patriotes pouvait se démarquer de nombreux films historiques. Mais l’interprétation est si peu consistante que le film, dénué d’émotion, en devient une simple et honnête documentation sur Addi Ba.

Nothingwood de Sonia Kronlund

par Gaël Reyre

Afghan, véritable vedette dans son pays, Salim Shaheen a tourné plus de cent films avec trois bouts de ficelle. Cet admirable documentaire, plein de drôlerie, de tendresse et de gravité nous révèle un personnage inspiré, truculent et inoubliable.

Retour à Monthauk de Volker Schlöndorff

par Gilles Tourman

Un écrivain réinvente sa vie à travers un roman, tiraillé entre une femme qui l’aime et un ancien amour qu’il ne peut oublier. Un Volker Schlöndorff tout en finesse, d’une désespérance aussi bouleversante que lumineusement portée par ses

Un, deux, trois... de Mathieu Gari

par G To · visuels: Les Films de l’Envers

Après quatre ans de prison, Florian retrouve son ami Anthony et tombe amoureux de Julie, danseuse de bar, qui leur propose une arnaque aux prêts bancaires. Une comédie autoproduite, protéiforme et plaisante, un réel plaisir de filmer.