Toute la beauté et le sang versé

Axel et ses trois sœurs vivent en toute liberté dans leur appartement. Tout en restant enfermée dans sa chambre, la mère, Margarita, régente néanmoins leur vie. Son anniversaire va révéler les pensées intimes de chacun. Désorientant et envoûtant.

Après Parce que j’étais peintre , Ch. Cognet poursuit dans À pas aveugles son travail sur les camps de concentration et d’extermination en nous confrontant aux photos prises par des détenus. Avec Shoah et Nuit et brouillard , un grand film sur la Shoah.

Un pan de la vie d’Emily Brontë, qui lui aurait inspiré l’écriture de son chef-d’œuvre, Les Hauts de Hurlevent . Poétique et subtil, Emily forme un joli film sur le pouvoir de l’imagination, porté par l’interprétation intense et habitée d’Emma Mackey.

Après avoir vu son futur de ballerine s’envoler, Houria trouve dans la danse un moyen de résistance. M. Meddour narre les blessures de l’Algérie à travers le corps dansant de L. Khoudri, dont l’interprétation silencieuse est l’une des plus touchantes à ce jour.

Quinze saynètes pour ce deuxième volet qui illustre, voire caricature, pour mieux enfoncer le clou, nos travers d’humains comme ceux de notre époque post- pandémie. Un cocktail décapant et savoureusement polémiste au sens des XVIIIe et XIXe siècles.

Jennifer Devoldère revient avec une sympathique comédie dramatique sur le milieu des maternités. Le scénario ne réserve pas de surprises et n’évite pas quelques poncifs, mais le talent de Karin Viard et un réel intérêt pour le sujet font mouche.