Yannick de Quentin Dupieux

Les Déguns 2 de Cyrille Droux et Claude Zidi Jr.

Nordine et Karim troquent le monde de la téléréalité pour celui du rap. Dans cette suite aussi lamentable que le premier volet, Cyrille Droux et Claude Zidi Jr. s’évertuent à dégrader tout (et tous) ce qu’ils touchent. Un exploit de vulgarité et de malveillance.

Le Colibri de Francesca Archibugi

Voici un étrange psychodrame bourgeois, au casting costaud et aux épaules larges, sorte de jeu de l’oie de la vie marquée par la mort d’un homme velléitaire. Beau parfois, alambiqué souvent, le film brasse beaucoup d’air pour un plan de vol stimulant mais usant.

Francesca et l’amour de Alba Sotorra

À 60 ans, Francesca Llopis s’interroge sur sa solitude de mère, fille, peintre et femme. Nous la suivons entre la création d’un tableau, ses relations avec sa fille, sa mère et ses rencontres via Tinder. Une approche humaine oubliant trop le processus créateur.

On dirait la planète Mars de Stéphane Lafleur

Cinq personnes, doubles psychologiques d’astronautes partis sur Mars, sont recrutées pour contrer les dissensions divisant ces derniers et fragilisant leur mission spatiale. Sous la fable hilarante, le constat cruel d’une société en perte de réel.

Les Tournesols sauvages de Jaime Rosales

À travers trois relations amoureuses, qui sont autant de moments dans la vie d’une jeune femme dans la vingtaine, Jaime Rosales raconte Julia, barcelonaise et mère célibataire. Bien que fragile le film raconte les impasses d’une vie amoureuse en forme de sinistre.

Tropic de Édouard Salier

Un film de genre doté d’une dimension sociale très forte. Si le volet fantastique aurait mérité d’être davantage travaillé pour éviter de se perdre dans l’anecdotique, la relation fusionnelle entre les deux frères est brillamment écrite.

Yannick de Quentin Dupieux

Avec ce huis clos en forme de redistribution de cartes du capital culturel, Dupieux gagne en puissance satirique ce qu’il perd en beau bizarre. Tant mieux, car Yannick est un beau film grave et pas si drôle sur la peine des silhouettes de l’arrière-plan du monde.