The Survival of Kindness de Rolf de Heer

Noël joyeux de Clément Michel

Un soir de Noël, un couple remplace leurs enfants déserteurs par deux vieilles dames d’un EHPAD. Grosse déception pour cette comédie maladroite, bâclée et ratée, par manque de rythme et de finesse d’écriture. Les comédiens ne parviennent pas à la sauver.

Le Balai libéré de Coline Grando

Le personnel de nettoyage qui créa Le Balai libéré à Louvain en 1975 après avoir licencié son patron raconte son histoire oubliée à ses successeurs actuels. Une telle expérience autogestionnaire est-elle reproductible aujourd’hui ? Tendre, drôle et politique.

Follow_Dead (Dear David) de John McPhail

Un dessinateur est victime de phénomènes effrayants, apparemment causés par un mystérieux interlocuteur sur Internet. Un film sans sève, absent. Qui n’a rien à dire, ni à montrer. Jetable, sans personne pour croire en lui, à part peut-être l’acteur principal.

Les Inséparables (The Inseparables) de Jérémie Degruson

Rue des Dames de Hamé & Ekoué

Employée dans un salon de manucure, Mia, 25 ans, enceinte, perd son logement. Or, son petit ami est en conditionnelle et l’amant de sa mère, policier, la drague. Elle va chercher à s’en sortir, entre débrouille et relations. Un film dense, tendu, prenant.

Shttl (Shttl) de Ady Walter

En 1941, les dernières heures d’une communauté juive avant l’Opération Barbarossa. Montée en un plan unique et donc en temps réel, l’immersion dans un shtetl avant l’anéantissement aurait été plus convaincante sans cette armature formelle.

Sirocco et le Royaume des courants d’air de Benoît Chieux

Deux sœurs sont entraînées par une marionnette dans le Royaume des courants d’air. Séparées et changées en chats, elles vont faire des rencontres étonnantes sous la menace d’une tempête. Un film bourré d’imagination, aérien et tourbillonnant.

Les Trois Mousquetaires : Milady de Martin Bourboulon

Milady prend le pouvoir dans ce second volet de l’adaptation du classique de Dumas... Un divertissement visuellement efficace, et porté par l’interprétation remarquable d’Eva Green, bien que la trame narrative pâtisse d’une surabondance d’actions.