Izuku et ses camarades super-héros affrontent un nouvel ennemi : Dark Might, qui prétend apporter la paix par la force. Cet énième épisode issu du manga à succès ne propose pas grand-chose d’intéressant, hormis son efficace mise en scène de la vitesse.
Miséricorde de Alain Guiraudie
My Hero Academia : You’re Next de Tensai Okamura
L’Amour ouf de Gilles Lellouche
Après le succès du Grand bain en 2018, l’ambitieux L’Amour ouf est un pari bien risqué pour Gilles Lellouche, qui, en cherchant à prouver qu’il maîtrise la caméra, bascule dans un excès stylistique et semble parfois oublier de toucher les cœurs.
Bambi - L’Histoire d’une vie dans les bois de Michel Fessler
La vie du “petit prince” de la forêt. Adapté du conte animalier de Felix Salten, le film de Michel Fessler regorge de prises de vues réelles à la fois élégantes et poétiques. Mais son dispositif s’inscrit à l’encontre des valeurs défendues par l’auteur autrichien.
Barbès, little Algérie de Hassan Guerrar
Barbès confinée, mais à l’air libre, sur fond de drame familial et d’actes manqués : c’est, en quelques mots, l’esprit du premier film de Hassan Guerrar. On retient la sincérité et la vitalité d’un quartier qui mériterait d’être davantage représenté à l’écran.
Croquette, Le Chat merveilleux (10 Lives) de Christopher Jenkins
Jusqu’ici flemmard et égoïste, un chat se voit offrir neuf vies supplémentaires pour venir au secours de sa maîtresse. Malgré un récit balisé, le film d’animation de Christopher Jenkins fait preuve d’efficacité et s’impose comme un divertissement agréable.
Harold et le crayon magique (Harold and the Purple Crayon) de Carlos Saldanha
Trois personnages s’évadent de leur livre et partent à la recherche de leur père, au-delà de leur propre monde. Une adaptation décevante d’un best-seller pour enfants, qui illustre l’adage selon lequel une bonne idée ne suffit pas à faire un bon film.
L’Homme au bâton - Une légende créole de Christian Lara
Pour résoudre le meurtre de deux femmes, le capitaine Pierre Mombin et la lieutenante Mélissa Louis-Joseph se replongent dans une affaire analogue jamais élucidée remontant à 1956. Sous le polar, palpitant, une plongée fascinante dans l’esprit caribéen.
Miséricorde de Alain Guiraudie
Prenant au départ l’allure d’un rugueux conte rural (mettant en scène le retour d’un personnage mystérieux dans un village quelque peu endormi), ce nouveau Guiraudie laisse peu à peu s’ouvrir ses chakras, et impose avec panache sa singularité.
Norah (Norah) de Tawfik Alzaidi
Tawfik Alzaidi réalise un film qui interroge, notamment sur sa sincérité ou sa proposition de cinéma. Malgré des réserves, on ne peut que reconnaître ses qualités d’interprétation indéniables au cœur d’un propos d’émancipation aux accents féministes touchants.
Sauvages de Claude Barras
Avec son second long métrage d’animation, Claude Barras impose un style et un ton qui lui sont propres. Sous la surface d’une fable écologique percutante, se dessine une approche de l’enfance et de ses blessures d’une justesse admirable.